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La baisse de la demande est observée partout en Europe : l’activité va être réduite de 1 à 2 jours selon les pays et dès le milieu de la semaine dernière, les chaines de production se sont ralenties voire arrêtées car l’heure n’est plus à la forte demande de viande de porc sur les marchés intérieurs ou à l’export. La demande chinoise, à l’origine des incroyables hausses de prix en 2019, est à présent au ralenti et les tarifs ont été revus à la baisse.
En Allemagne, sous l’impulsion des grands abattoirs, la référence officielle a perdu 8 cents alors que l’offre est maintenant supérieure à la demande. La semaine de Noël comporte 2 fériés, le 25 et 26 décembre et le prix affiché en semaine 51 est valable jusqu’au 8 janvier 2020 où une nouvelle référence sera fixée. Le prix moyen d’AMI pour l’année 2019 est de 1,73 €, en hausse de +22,3% comparé à 2018.
En Autriche, la baisse est également de 8 cents dans un même contexte de ralentissement d’activité, le prix belge au kilo vif se replie de 7 cents, les Pays-Bas ont annoncé une baisse similaire, le prix d’acompte danois est resté stable.
Le cours espagnol enregistre une baisse plus limitée de 1,8 ct du kilo vif, influencée par une légère baisse des poids et par sa position toujours située sous les références nord-européennes. Deux jours de fermeture durant cette semaine de Noël affecteront l’activité qui convient de toute façon à une demande plus calme, particulièrement en provenance de Chine. Le marché de Mercolleida s’accorde 2 semaines de trêve avant de fixer une nouvelle cotation le 2 janvier. Le cours moyen officiel espagnol 2019 est de 1,348 €/kg vif, soit une augmentation de + 18,9% par rapport à 2018.
Le cours italien a suivi les autres tendances européennes baissières malgré une demande toujours soutenue et des offres faibles, mais l’activité sera aussi interrompue pendant 2 jours cette semaine de la Nativité et les poids sont orientés à la hausse.
MPB : - 0,6 cent lundi, - 5 cents jeudi
A l’approche de la semaine de Noël, les besoins des abattoirs ont été fortement réduits. Sur le marché intérieur, la consommation de produits porcins est à présent reléguée au second plan, supplantée par celle des produits traditionnels de fêtes de fin d’année. Sur le marché de l’export, la baisse de la demande chinoise se fait également sentir. Déjà, en fin de semaine dernière, les abattages ont été réduits voire stoppés et l’activité finale a baissé de 20 342 porcs par rapport à la semaine précédente : 374 331 porcs ont été abattus en semaine 51 contre 394 673 en semaine 50. Certains abattoirs déplorent également des difficultés de transport en raison des grèves et une moindre fréquentation des lieux de consommation. Ce contexte a évidemment été défavorable au prix qui s’est replié de 5,6 cents dans la semaine avec une baisse maximale de 5 cents jeudi dernier sans aucune possibilité pour les groupements vendeurs de résister tandis que 2 200 porcs n’ont reçu aucune enchère, indication du peu d’empressement à l’approvisionnement des abattoirs. La baisse des poids s’est poursuivie pour la quatrième semaine consécutive et ceux-ci se posent à la fin de la semaine dernière à 96,16 kg, (- 292g). Cela marquera sûrement le point bas de ce mois de décembre avant la remontée consécutive aux pertes d’activité liées aux fêtes de fin d’année.
