Baisse généralisée des cours

L’ampleur des baisses est partout la même, hormis en Italie où le marché est plus équilibré mais qui subit les fortes pressions des autres places européennes. Dans le Nord de l’Europe, les prix reculent de 5 cents environ. C'est le cas en Allemagne dont l’activité sera réduite en début de semaine en raison de la fête nationale le 3 octobre. Les offres de porcs sont en augmentation et pour la quatrième semaine consécutive, les abattages frôlent ou dépassent le million de porcs, ce qui représente environ 2,5% de hausse comparé à la même période 2016. Sur le marché de la viande, certaines pièces sont plus recherchées (jarret), en raison notamment des fêtes d’octobre, contrairement aux échines et côtelettes.

Le marché belge est également sous pression où une demande moindre se traduit par des concessions sur les pièces et des poids en hausse ; le cours recule de 4 cents. Le cours autrichien, sous forte influence allemande, perd 5 cents malgré des offres inférieures de 2% à l’an passé. Le prix d’acompte danois recule de 4 cents.

En Espagne, la fête nationale sera célébrée le 12 octobre et le cours espagnol est annoncé très baissier jusqu’au milieu du mois. Jeudi dernier, le prix du kilo vif a perdu 5,3 cents dans un contexte d’offres élevées et de poids en nette hausse. La croissance des animaux bénéficie d’une bonne alimentation et d’une climatologie favorable. Le marché de la viande est caractérisé par une grande morosité tant sur le plan national qu’international. L’accès aux marchés du grand export et en particulier de la Chine passera par de nouvelles concessions de prix afin de s’aligner sur des concurrents américains (US, Canada et Brésil) très compétitifs.