Commentaire 28-avr-2004
La décision de Bruxelles de suspendre un mois plutôt les restitutions s'est avéré être une erreur d'appréciation. La remontée des cours n'était pas suffisante (en particulier en France) pour considérer que le rapport production consommation avait retrouvé le bon équilibre.
Comment se fait-il que Bruxelles soit si peu généreux pour la production porcine : 1% des aides agricoles, pour un chiffre d'affaire représentant 10% de l'ensemble des produits liés à l'agriculture ?
Ce constat est d'autant plus surprenant que le quota attribué aux européens dans le cadre des négociations de l'OMC est très supérieur à la quantité réellement utilisée. La répartition de ces aides est pour le moins discutable.
Ceux qui considèrent que les éleveurs de porcs bénéficient indirectement des aides aux céréaliers, peuvent s'interroger sur le bien fondé de leur raisonnement. En effet, le manque à gagner des céréaliers lié à la canicule a en moyenne, été largement compensé par l'envolée des cours des céréales (+ 50% durant l'hiver) et par une prime à l'hectare quasi fixe. A l'opposé, les éleveurs ont subi l'ensemble des hausses de matières premières, les céréales bien sûr, mais aussi l'ensemble des tourteaux dans le sillage du soja.
Quels sont les critères d'appréciation d'attribution des aides?
Hilaire Herbert
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