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Commentaire de l'IFIP du 5 Juillet 2013

En France, la demande en porc frais pourrait maintenir les cours, si le soleil se maintient. Car la météo, plus que jamais, sera un facteur clé de l’évolution des cours en cette période estivale.

5 Juillet 2013
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En Allemagne, l’offre reste importante, au-delà des niveaux de 2012. Les 15 jours de soleil en juin ont entrainé un regain de demande des abatteurs mais le marché de la viande est resté terne. Sur le marché de Hambourg, les opérateurs peinent à répercuter les hausses du marché du porc. Ces difficultés à répercuter la hausse, combinées à une météo momentanément moins ensoleillée, ont fini par faire diminuer le prix d’orientation fin juin.

Avec l’arrivée des beaux jours, la demande des abatteurs en France a augmenté pour faire face à des besoins produits frais supérieure, notamment de l’épaule, destinée à la production de saucisses. Dans un contexte de nette baisse de l’offre (-3% zone Uniporc en juin), les cours ont rapidement progressé tout au long du mois. Le coup d’arrêt de la hausse allemande s’est cependant répercuté début juillet.

En Espagne, les fortes chaleurs freinent la croissance des porcs et un déficit de porcs s’est fait sentir. Le prix du porc y a augmenté, soutenu également par la progression du marché français ainsi que par de bonnes ventes à destination de la Chine. Mais la baisse des cours en Allemagne a pénalisé les exportations espagnoles. Face à la pénurie en porcs, aux difficultés pour commercialiser les animaux abattus et aux probables stocks, les abattoirs semblent s’orienter vers une semaine d’abattage de 4 jours.

La hausse des cours enregistrée au Danemark, malgré la hausse de l’offre, traduit le regain de demande observé partout en Europe. Elle n’a cependant pas permis d’effacer la baisse enregistrée en mai.

Les exportations européennes vers les pays tiers restent calmes, avec un recul de 7% enregistré sur le 1er trimestre 2013 par rapport à 2012. Les échanges au sein de l’UE à 27 semblent cependant s’être animés fin juin, vers la Pologne tout particulier.

Aux Etats-Unis, le prix du porc flambe et s’est fortement rapproché de la cotation de référence européenne. Une demande nationale en baisse a pesé sur le prix du porc au Brésil, qui reste toutefois largement supérieur aux deux années passées.

En Europe, la perspective des semaines à venir est contrastée. En Allemagne, le début des vacances estivales annonce traditionnellement le ralentissement des outils de transformation et la baisse de la consommation nationale. Les cours devraient cependant s’y maintenir avec une forte baisse de l’offre en perspective. En Espagne, les prix plafonnent saisonnièrement à compter de la fin juin. En France, la demande en porc frais pourrait maintenir les cours, si le soleil se maintient. Car la météo, plus que jamais, sera un facteur clé de l’évolution des cours en cette période estivale.

Notre analyse complète dans Baromètre Porc, la revue économique de l'IFIP.

Pôle Économie de l’IFIP

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