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Commentaire économique du 5 Mai 2011

En avril, la hausse des cours s’est poursuivie un peu partout en Europe. C’est en France qu’elle aura été la plus impressionnante, notamment en première partie de mois. Malgré une stabilisation sur les dernières semaines d’avril, le prix du porc gagne 7% par rapport au mois de mars.

5 Mai 2011
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Les cours du porc augmentent encore

En avril, la hausse des cours s’est poursuivie un peu partout en Europe. C’est en France qu’elle aura été la plus impressionnante, notamment en première partie de mois. Malgré une stabilisation sur les dernières semaines d’avril, le prix du porc gagne 7% par rapport au mois de mars. En Allemagne et aux Pays-Bas, les cours ont progressé par à-coups, pour gagner 6% en moyenne mensuelle. Le prix perçu est resté stable en Espagne, à 1,57 €/kg. Au Danemark, malgré le dynamisme des exportations, le prix du porc est resté figé à un niveau relativement bas.
Début mai, un sursaut de la cotation espagnole et deux semaines de nettes hausses en Allemagne remettent le prix perçu moyen par les éleveurs de ces deux pays à hauteur de la valeur française, autour de 1,59 €/kg.

Une offre encore abondante

Au cours des quatre premiers mois de 2011, l’offre est pourtant en hausse, dans l’ensemble de l’UE à 27 et tout particulièrement dans le nord de l’Europe, dans le grand bassin formé par l’Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark. Les abattages, en nombre de tête, y progressent de 3%. Cependant, les effets de la crise du coût de l’aliment commencent à se faire sentir. Les dernières données de cheptel au Danemark indiquent une baisse de 6% du troupeau reproducteur au 1er avril, ce qui devrait induire un recul de l’offre danoise au second semestre.

La demande est vigoureuse

Les échanges mondiaux restent dynamiques. Selon les estimations de l’USDA, le volume total exporté dans le monde devrait croître de 7%, stimulé par la difficile situation de la Corée du Sud, la demande croissante de la Chine et du Japon. La Russie, qui aspire à l’autosuffisance, ne devrait pas voir sa production croître cette année, en raison de la situation de l’aliment ; elle reste donc une destination majeure.
Au sein de l’UE 27 la demande a été vigoureuse en avril, portée essentiellement par une météo favorable et un début précoce de la saison des grillades. En France, la mise en avant de la marque VPF a pu susciter une demande accrue des abatteurs et transformateurs pour s’approvisionner en porcs français. Des tensions sur l’approvisionnement de certains abattoirs du grand Ouest ont également tiré sur les cours.

La hausse des prix enregistrée en avril pourrait être le signal du début de l’embellie estivale. La consommation est généralement meilleure, le nombre de porcs se restreint, les exportations se maintiennent. Face à une demande favorable, l’évolution de l’offre sera déterminante. Une baisse suffisante conduira à une poursuite de la hausse des cours, à la production comme sur le marché des pièces.

Notre analyse complète dans Baromètre Porc, la revue économique de l'IFIP.

Le 5 Mai 2011

Pôle Économie IFIP

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