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En Allemagne, la référence officielle a perdu 7 cents mercredi dernier pour se situer à 1,30 euro de prix de base. Le commerce reste décevant malgré la fin progressive des congés qui n’a pas apporté l’élan escompté. D’autre part, une météo mitigée limite la consommation des produits de saison. Dans les commerces, des viandes concurrentes sont vendues à des prix inférieurs aux viandes allemandes. Sur le marché du porc vivant, l’offre est en hausse, les poids remontent même si la situation reste toujours hétérogène avec des enlèvements plus fluides dans le sud du pays alors qu’à l’Est et au Nord‐Ouest, des reports commencent à apparaître.
Le recul allemand n’est pas sans conséquence sur l’évolution des prix du porc sur de nombreuses places européennes. En Belgique, le prix du kilo vif a baissé de 3 cents malgré un équilibre offre / demande. La consommation est calme, l’exportation de carcasses à destination de l’Allemagne de l’Est est en hausse. Le prix d’acompte danois n’en finit pas de baisser avec un nouveau recul de 2 cents d’euro plaçant la référence danoise au même niveau que le prix allemand en comparaison prix payés éleveurs.
En Espagne, la tension est de plus en plus forte. Les offres sont en hausse de même que l’activité d’abattage. Sur le marché de la viande, aucune amélioration n’est en vue avec des achats chinois en berne et à des tarifs toujours très bas. Les poids moyens repartent à la baisse et l’offre est suffisante pour les besoins actuels des abattoirs. Cet équilibre offre / demande aurait dû se traduire par une relative stabilité du cours, mais c’était sans compter avec la forte baisse allemande qui entraîne la référence espagnole 1,4 cent du kilo vif vers le bas.
Comme les semaines passées, les prix en Italie ont poursuivi leur ascension, bien que de manière plus modérée. En effet, la situation semble se retourner lentement après le pic de la période touristique du 15 août. La baisse de la demande des produits de saison n’a pas été relayée par une demande accrue des produits à destination de la transformation. La baisse de rentabilité des abattoirs se traduit par une plus grande résistance de la part de ces derniers.
La baisse du prix moyen aux Etats‐Unis se poursuit. Les abattages de la semaine 32 se sont élevés à 2,415 M de têtes, en hausse de 4% par rapport à la semaine précédente et légèrement supérieurs à la même semaine 2019. Pour le 6ème mois consécutif, les rendements sont positifs pour une exploitation de type naisseur‐engraisseur. Pourtant, pour ce mois de juillet 2021, le coût des aliments a augmenté de 55% par rapport à juillet 2020 et devient le plus élevé en près de 8 ans (octobre 2013). Le coût du maïs a particulièrement augmenté : en juillet, il représentait 52,2 % du coût total des aliments pour animaux, contre 40,3 % l'an dernier.
Au 4 août, le prix moyen en Chine est à 15,56 CNY pour un équivalent de 2,04 euro le kilo vif, 57,9% sous la même référence 2020 et 16% sous la référence 2019.
MPB : 1,345 euro, cours stable
Au Marché du Porc Breton, la stabilité du cours se maintient même si les ventes de la semaine passée ont montré moins d’empressement de la part des abattoirs dans l’achat des porcs. Le nombre de porcs sans enchère a été plus élevé et 1 310 porcs sont restés invendus à l’issue de la vente du jeudi 19 août. Selon les groupements vendeurs, les offres ne sont pas excessives, la fluidité reste bonne. Dans le commerce, la mise en avant du « Porc français » préserve encore de cette spirale baissière que connaissent la plupart des autres pays européens. Sur la zone Uniporc Ouest, les abattages se sont élevés à 366 397 porcs, en baisse de 3 874 porcs par rapport à la semaine précédente et proche de la semaine équivalente 2020. Il semblerait cependant que des pannes intervenues dans plusieurs abattoirs soient à l’origine de cette baisse d’activité. Les poids moyens sont en hausse modérée de 70g à 94,57 kilos
