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Après deux semaines de répétition à Mercolleida et les échos des deux dernières hausses allemandes (2 et 6 cents par kg de carcasses sur les deux derniers marchés ), il semble clair que le prix actuel ne peut pas baisser . Nous avons commencé l'année à 1,303 euros / kg vif et tout indique qu’on va la finir à 1290 euros / kg vif ...Bonnet blanc…blanc bonnet.
Nous marchons en terrain connu et maintenant le plancher ne cédera pas. Ce que le producteur craignait est arrivé, nous avons atteint le fond et nous pouvons seulement rebondir. Pas encore, pas encore, mais le prix devrait rebondir .
La France a son prix à un niveau anormalement bas , l'Italie semble éprouver le syndrome du manque de porcs , la Belgique et la Hollande continuent à suivre servilement les traces du géant allemand , le Danemark temporise depuis sa position privilégiée de champion des exportations et tout le monde, absolument tout le monde , regarde vers l’Est de l’Europe que cette consommation saisonnière soit habituelle (ou soit intense).
Le froid de l'hiver (rigoureux et dur) retarde le bétail tout en dopant la consommation intérieure peu, tant sur le continent que dans la péninsule ibérique . Il semble y avoir une bonne demande sur certaines pièces nobles (longe, jambon, ...), Noël se fait déjà sentir et les ventes ne sont pas enlisées. Il existe des stocks importants, mais il y a de la demande – même modérée - pour tout.
Comme nous l'avons souvent dit, la mondialisation est un fait et les particularités régionales ou nationales sont de moins en moins importantes. L'interdépendance des marchés est en hausse et cela continuera. Il n'y aura aucune exception, pas même celles qui confirment la règle.
L'intense activité d’abattage de Novembre a clarifié l’offre et le froid pourrait conserver ce qu’il faut pour que les fêtes de Noël puissent se passer sans accumuler les retards. Peut-être le temps est venu où une situation de « quid pro quo " serait bien accueilli par tous .... Jusqu’à ce que les circonstances changent.
On peut citer un refrain espagnol" Les idiots parlent du passé, les sages du présent et les fous du futur ".
Guillem Burset
