Un projet de la RSPCA (Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals) et du BPEX (British Pig Executive) a évalué 65 élevages entre 2007 et 2009 pour étudier les causes des morsures de queue. Les facteurs de risque les plus communs étaient liés à l'ambiance, l'enrichissement de l'environnement, l'alimentation et la santé des porcs. |
Les principaux facteurs associés à une plus grande probabilité de caudophagie étaient :
• Courants
d'air dans la zone de repos : cela cause une sensation de "mal-être",
des interruptions du repos et des usages non souhaitables tels que, par
exemple, une trop faible séparation entre la zone de repos et la
zone de défécation. • Variations de la longueur des queues (non causées par les morsures de queue) comme un mélange de queues longues et de queues coupées ou des variations de longueur des queues coupées. • Saison : un lien avec le nombre de jours de gelées du mois précédent a été trouvé. Des températures exceptionnellement froides pourraient affecter la température du bâtiment, le niveau de ventilation (avec une mauvaise qualité de l'aire et des problèmes respiratoires), la disponibilité de l'eau potable et les habitudes de l'élevage. • Les objets servant à enrichir l'environnement des porcs situés au niveau du sol ou peu accessibles. • Les porcs ayant été logés précédemment sur paille puis ayant été ensuite logés dans un système sans paille. • Abreuvoirs endommagés (seulement rencontrés dans 4% des cases, mais avec une corrélation hautement significative). Cela peut être l'indicateur d'une mauvaise conduite d'élevage en général plutôt qu'être une cause directe. |
Les principaux facteurs associés à une faible probabilité de caudophagie sont :
• Utilisation
de paille au moment de l'enquête • Utilisation de paille durant toute la vie de l'animal • Porcs vaccinés contre le PCV2. |
Implementation of existing knowledge on tail biting by the development and evaluation of prevention and outbreak husbandry advisory tools. 2010. BPEX