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En Allemagne, l’offre de porcs destinés à l’abattage reste abondante cette semaine. L’excédent se résorbe très lentement, avec des disparités régionales. Par conséquent, les poids d’abattage restent élevés et la pression sur le marché persiste. Du côté de la demande, aucune impulsion majeure n’est observée en raison de la saison. Les capacités d’abattage, déjà réduites, sont encore limitées par le manque de personnel. La baisse des exportations vers les pays tiers, conséquence de l’apparition de la fièvre aphteuse en Allemagne, continue également d’exercer une pression sur le marché.
Les prix du porc en Espagne sont en hausse, une tendance qui pourrait se prolonger jusqu’à l’été. La demande reste le principal moteur du marché, tandis que l’offre commence à se resserrer. De gros volumes de porc sont importés de France, des Pays-Bas et de Belgique, et les importations de porcelets restent élevées. Les poids d’abattage sont toujours importants, sans que cela ne soit vraiment pénalisant bien que plus délicat à gérer pour les abattoirs. Le prix demeure inchangé sur le marché de la viande. Aucune impulsion nette n’est encore observée vers les pays tiers.
Les prix du porc et du marché de la viande restent inchangés cette semaine en Belgique. Malgré des reports persistants, les poids d’abattage continuent de baisser progressivement. La demande espagnole pour les porcelets reste forte, soutenant le marché. À court terme, la stabilité des prix semble être privilégiée.
En Italie la tendance actuelle devrait se prolonger, avec une offre excédentaire et une demande réduite. La consommation reste faible sur l’ensemble des catégories de pièces de porc, limitant toute reprise du marché à court terme.
Le cours du porc est en hausse aux États-Unis. Cette tendance, qui se confirme et s’accentue cette semaine, s’explique notamment par un volume d’abattage saisonnier inférieur à celui de 2024, avec un retard de 4,1 % sur les quatre dernières semaines. Parallèlement, la valeur de la découpe a progressé de 13 % par rapport à l’an dernier, et même de 37 % pour la poitrine.
En Chine, les éleveurs commercialisent massivement, assurant une offre largement suffisante en porcs vivants. Cependant, la consommation post-fêtes diminue, poussant les abattoirs à limiter leurs achats en raison de stocks élevés. Le marché des carcasses reste lent, tandis que les coûts des matières premières et de l’alimentation animale augmentent. Une intervention des autorités pour stabiliser le marché reste possible.
Tendance de la semaine au MPF: retour à la stabilité
Contrairement à la semaine passée, le prix moyen enregistré au MPF est resté stable cette semaine. Après une
baisse cumulée de 0,9 centime depuis le début de l’année, un équilibre semble s’être établi. La majorité des
acteurs souhaitent maintenir un cours stable, et les vendeurs adoptent une position ferme en sanctionnant les
enchères qu’ils jugent trop basses. Les variations d’enchères sont toujours plus importantes le jeudi ;
néanmoins, elles restent rares et n’affectent pas la stabilité du prix moyen.
