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L’activité d’abattage en Allemagne connaît un ralentissement marqué, atteignant son plus bas niveau pour un début d’année depuis trois ans. Avec un retard accumulé et une demande particulièrement faible, les prix ont chuté de 10 centimes la semaine dernière.
Les abattages en Espagne ont diminué de 25 % par rapport à l'année dernière, bien que la hausse des poids moyens des porcs soit limitée (+1,5 kg). Rappelons que le pays a connu l’équivalent d’une semaine complète en jours fériés pendant les fêtes. Malgré la baisse des abattages, les stocks restent raisonnables et la demande semble soutenue. Aucun retard important n’est anticipé d’ici deux à trois semaines, et le prix est resté stable cette semaine. Cependant, la position des autres pays pourrait influencer le marché à moyen terme.
En Belgique, les volumes d’abattage pour la première semaine de 2025 ont diminué de moitié par rapport à 2024, accompagnés d’une forte hausse des poids moyens (+3 kg). Ce recul significatif s’est traduit dans le prix belge qui a lui aussi fortement baissé la semaine dernière.
La situation en Italie est similaire à celle de fin 2024, avec une faible demande post-fêtes et un retard prévu tout au long du mois de janvier. Le redémarrage des activités de transformation reste lent, ce qui devrait entraîner une baisse des prix. Cette tendance reste cependant conforme à une saisonnalité classique pour cette période de l’année.
L'activité des abattages aux États-Unis reste modérée en ce début d'année, avec des niveaux légèrement inférieurs à 2024. Le prix du porc affiche une légère baisse, tandis que les poids, après une hausse notable la semaine dernière, devraient se rééquilibrer rapidement. Les perspectives à court terme laissent entrevoir un marché dynamique, avant un probable recul de l'offre au printemps, conformément aux anticipations exprimées par les opérateurs américains.
Dans un contexte de grande fluctuation, les prix du porc en Chine enregistrent une hausse momentanée, bien qu’ils restent 24,5 % en dessous du pic du troisième trimestre 2024. La stabilité globale est marquée par des disparités régionales. À court terme, des augmentations ponctuelles sont prévues, stimulées par une demande saisonnière accrue liée aux préparatifs de la Fête du Printemps. Du côté de l’offre, la réduction de la surcapacité et la réticence des éleveurs à accroître leur production contribuent à limiter la pression sur les prix. Cependant, la reprise générale de la consommation reste lente malgré les facteurs saisonniers favorables.
Au Marché du Porc Français, la stabilité reste malgré le contexte européen
La stabilité des prix a prédominé lors des marchés du lundi 6 et jeudi 9 janvier 2025. L’offre est bien présente, tout comme la demande, avec des écarts faibles entre les enchères et une absence notable d’offres à la baisse. Ce contexte permet au marché français de résister à la tendance baissière qui s’installe progressivement en Europe. Sur la zone UNIPORC, l’activité des abattages a été particulièrement dynamique la semaine dernière, dépassant non seulement celle de la semaine du jour de l’An mais aussi celle de la même période en 2024. L’augmentation des poids a fortement ralenti, avec seulement +170 g, témoignant d’une fluidité qui devrait limiter les reports prolongés.
