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En Allemagne notamment, la référence officielle enregistre le même cours depuis 3 semaines à 2,28 euros. La stabilisation du cours a ramené plus de porcs sur le marché. L’activité d’abattage est par conséquent en hausse et les poids d’abattage reculent légèrement. Sur le marché de la viande, le commerce est calme et les achats se font avec bien plus de prudence. D’autre part, l’organisme officiel des statistiques annonce des abattages en baisse de 6 % sur le mois de janvier.
Belgique et Autriche rapportent également des marchés plus équilibrés avec des offres un peu plus étoffées et une demande qui tend à diminuer. Dans ces conditions, les cours y ont été également reconduits.
En Espagne, la situation des abattoirs se dégrade de semaine en semaine puisque après la baisse de 5 % d’activité en janvier, de 10 % en février, les derniers chiffres hebdomadaires font état d’une diminution de 11 % par rapport à la même semaine 2022 et cette tendance devrait s’amplifier dans les semaines à venir. Devant la hausse constante du prix du porc, les éleveurs retardent les mises en marché des porcs pour bénéficier des hausses avec plus de kilos. Toutefois, les abattoirs peinent de plus en plus à répercuter les hausses de prix et certains détaillants annoncent ne plus accepter de nouvelles revalorisations. Le niveau des prix constitue un frein au développement du commerce au grand export, confronté à des viandes américaines largement plus compétitives.
En Italie, la situation se normalise entre une offre plus fournie et une demande normale de saison. Les poids ont haussé récemment. Les abattoirs ne sont pas parvenus, à l’inverse des semaines précédentes, à répercuter totalement la dernière hausse obtenue sur le marché du porc. Malgré une situation toujours positive, les marges des abattoirs s’érodent un peu et l’augmentation du prix du porc s’est ralentie à 2 centimes du kilo vif.
Aux Etats-Unis, le prix poursuit sa hausse. Après les perturbations météo rencontrées à la fin février, les abattages de la semaine 9 se sont élevés à 2,520 M de têtes, en hausse de 6% par rapport à l’activité précédente et supérieurs aussi à ceux de l’an passé.
En Chine, le prix du porc se situe à 15,97 CNY le 9 mars pour un équivalent à 2,18 euros, ce qui représente une lente évolution positive depuis 1 mois. Selon un récent rapport de l’USDA GAIN, la production chinoise devrait augmenter légèrement en 2023 (55,5 M T) pour répondre à une consommation attendue plus forte après la levée des restrictions sanitaires. Toutefois, cette hausse de la production sera limitée par des prix du porc peu élevés. Cela se traduira par une augmentation des importations estimée à 4 % en 2023.
MPB : 6 centimes de hausse dans la semaine à 2,366 euros
Le prix du porc au Marché du Porc Breton poursuit son ascension avec 6 centimes supplémentaires la semaine passée pour un cours qui s’établit à 2,366 euros. La séance de vente du lundi 6 mars s’était toutefois démarquée des séances précédentes puisque les abattoirs s’étaient vus refuser 1735 invendus avant d’enchérir au niveau de la vente obligatoire. Cependant, la vente du jeudi 9 mars a renoué avec les tendances des semaines précédentes et s’est terminée sur une hausse maximum de 5 centimes. L’activité sur la zone Uniporc Ouest s’est repliée de 8 939 porcs par rapport à la semaine précédente, conséquence probable des mouvements sociaux apparus en milieu de semaine. Les abattages n’ont pas dépassé les 346 990 porcs, en baisse significative de 9,7% par rapport à ceux de la même semaine 2022 (384 132 porcs). Malgré ce recul de l’activité, les poids ont baissé de 92 grammes à 95,78 kilos.
