Cela pourrait favoriser un retour plus rapide à la fluidité dans le nord de l’Allemagne où à Rhéda, malgré la mise en place de deux équipes de travail et une activité à 20 000 porcs/jour, les retards restent importants d’autant plus que le niveau de sécurité sanitaire ralentit maintenant le rythme d’activité. D’autre part, les entreprises allemandes doivent aussi faire face à un manque de personnel, provenant essentiellement d’Europe de l’Est, où la pandémie est en pleine résurgence, notamment en Pologne. Dans ce contexte, les poids moyens restent exceptionnellement élevés pour la période. Sur le marché de la viande, le commerce reste correct avec la fin des congés dans certains länder qui soutient la demande intérieure tandis que les zones touristiques profitent d’une population nationale en hausse et que les conditions météo favorisent les ventes de produits à griller.
Au Danemark, le prix d’acompte est resté également stable tout comme les prix des abattoirs aux Pays‐ Bas. Même tendance en Belgique après la hausse de 2 cents du kilo vif la semaine précédente. Les poids moyens sont en baisse, les fortes chaleurs y contribuant. Sur le marché de la viande, les prix sont stables.
En Autriche, le cours a augmenté de 3 cents. En effet, les offres sont clairement inférieures à la demande et les poids moyens particulièrement bas traduisent des besoins nettement insuffisants pour des abattoirs en recherche active d’approvisionnement.
En Espagne, le cours a été reconduit malgré des offres très limitées. La demande est bonne en particulier sur le marché international avec des besoins chinois toujours très importants à des tarifs toujours plus élevés. Le commerce sur le marché européen est soutenu par une forte demande polonaise. Les poids sont toujours en baisse, précipités par les fortes chaleurs qui sévissent actuellement. Sur le marché intérieur, la faiblesse du marché intérieur consécutive à une moindre fréquentation touristique est compensée par des stockages frigorifiques en prévision d’une hausse des exportations à partir de septembre. Comme la semaine passée, la position de la cotation espagnole sur l’échiquier européen interdit, pour le moment, toute valorisation du prix du porc.
En Italie, la hausse des cours est proche des 5 cents. Le pays bénéficie en ce début d’août d’une hausse de la fréquentation touristique, notamment en provenance de l’étranger. Les fortes chaleurs et la rétention de l’offre de la part des éleveurs réduisent le nombre de porcs charcutiers. Sur le marché de la viande, des hausses de cours ont été obtenues et les ventes de produits à griller sont bonnes.
Aux Etats‐Unis, la tendance des prix est stable. Les offres sont relativement importantes en raison des retards toujours existants. Les abattages se maintiennent à un niveau supérieur de 8% par rapport à la même semaine 2019.
En Chine, en semaine 30, le prix moyen du porc en Chine a légèrement baissé (‐ 0,1%). C’est la première baisse de cours après 2 mois de hausse ininterrompue. En équivalent euro, le prix du kilo vif est à 4,49 €. La faiblesse de la consommation et une plus grande offre expliquent le plafonnement du prix qui se situe toujours 101,9% au‐dessus de la même référence 2019.
MPB : cours inchangé à 1,293 euro
En France, le cours du porc est resté inchangé au cours de cette première semaine d’août. L’équilibre offre / demande semble maintenu au regard des poids moyens relativement stables à 95,18 kilos (+36 g) mais toujours supérieurs de 1,8 kilo à la même référence de 2019. Avec 373 921 porcs abattus, l’activité a été plutôt bonne puisqu’elle dépasse celles enregistrées les 2 dernières semaines de juillet ainsi que celle de l’année dernière au début du mois d’août (361 448 porcs abattus).