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Marché du vif plus fluide, marché de la viande plus lent

Le marché du porc vivant se fluidifie avec des offres qui diminuent et des poids qui baissent partout. Dans la majorité des bassins de production, les cours ont été reconduits la semaine passée ou sont restés proches de la stabilité, car d’un autre côté, le marché de la viande semble plus lent à redémarrer.

En effet, la période est traditionnellement marquée par une demande assez calme sur les marchés intérieurs tandis que le commerce au grand export pâtit du ralentissement économique mondial en raison de l’épidémie de Coronavirus en Chine, le plus grand consommateur et importateur de viande de porc au monde.

En Allemagne, la baisse des offres se traduit par des abattages chaque semaine plus faibles avec des poids qui reculent également. C’est pour cette raison que les grands abattoirs allemands qui avaient refusé la hausse de 3 cents la semaine précédente, se sont finalement alignés sur la référence officielle.

En Belgique, le marché a suivi la tendance allemande car bien que les offres soient également en baisse ainsi que les poids, le marché de la viande peine à trouver l’élan nécessaire pour revaloriser les pièces.

De même en Autriche, la stabilisation du cours a été obtenue car les abattages ont baissé de 5 % suite à la baisse de l’offre.

En Espagne, la demande est à présent supérieure à l’offre mais le marché du porc vivant est freiné par un marché de la viande qui subit notamment la pression des acheteurs chinois pour baisser les tarifs. L’épidémie de Coronavirus et la réduction de l’activité économique en Chine qui en a résulté avec notamment la prolongation des vacances du Nouvel An chinois, provoque un ralentissement de la demande en Espagne. Malgré cela, la cotation espagnole augmente de 0,3 cent du kilo vif.

En Italie, la tendance des prix reste baissière en raison d’un excédent d’offres, permettant ainsi aux abattoirs de consolider leurs marges.

MPB : Cours stable à 1,460 euro



Le cours du porc au Marché du Porc Breton n’aura connu aucune évolution la semaine passée. Il s’établit donc à 1,460 euro. La séance de jeudi a laissé toutefois 3 300 porcs sans enchère qui ont pu être affectés en fin de séance à certains abattoirs. Ceci démontre que le commerce de la viande de porc en ce début février manque d’essor notamment sur le marché intérieur où la consommation est toujours très calme. Il est probable que sur le commerce du grand export, les opérateurs français subissent également les conséquences du ralentissement chinois suite à l’épidémie de Coronavirus.

L’activité d’abattage sur la zone Uniporc Ouest s’est élevée à 383 743 porcs, en hausse de 1 240 porcs comparée à l’activité précédente et légèrement inférieure à celle de l’an passé pour la même semaine. Depuis 3 semaines en effet, les abattages hebdomadaires 2020 sont inférieurs aux mêmes semaines 2019 alors que l’année avait démarré sur une tendance plutôt en hausse (+0,65%). L’activité actuelle permet cependant de réduire les poids moyens qui passent à 96,65 kilos, en baisse de 74g par rapport à la semaine précédente. Cette nouvelle baisse de poids place la référence 2020 de la semaine 6 au niveau son équivalente 2019 qui s’établissait à 96,62 kg.

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