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L’horizon semble s’éclaircir avec la levée progressive des restrictions et des températures plus conformes à un printemps digne de ce nom mais la demande reste encore insuffisante pour des envolées franches des cours du porc d’autant plus que la série de fériés a laissé quelques reports d’abattage. C’est dans ce contexte que la référence allemande a été reconduite car le secteur de la viande déplore toujours des ventes difficiles et si des hausses de tarifs ont été obtenues sur la plupart des pièces, elles sont insuffisantes pour envisager de nouvelles hausses sur le prix du porc. Le niveau des offres est bas, accentué par de la rétention de la part des éleveurs dans l’attente de meilleurs prix.
Suivant la tendance allemande, de nombreuses places de cotations dans le nord de l’Europe sont restées stables également comme en Autriche, en Belgique, au Danemark, aux Pays‐Bas.
L’Espagne signale peu de changement depuis des semaines avec des offres toujours inférieures à la demande, des poids qui baissent régulièrement et qui se situent à présent 1,3 kilo sous le niveau équivalant de 2020. Dans ce contexte, le prix au kilo vif a été revalorisé de 1,7 cent même si ce niveau de prix commence à poser problème pour bon nombre d’entreprises de l’aval. Celles qui ne sont pas en position d’exporter rencontrent de plus en plus de difficultés, confrontées à des viandes concurrentes ultra‐compétitives. Les entreprises orientées vers le grand export rapportent que les ventes vers la Chine se font sur des volumes plus faibles qu’en début d’année et à des tarifs toujours plus bas. Actuellement, le commerce vers la Chine est au ralenti, il devrait reprendre de la vigueur vers la fin du mois de juillet comme traditionnellement, la question sera pour quelles quantités et sur quelles bases de prix, puisqu’il est annoncé une dégradation régulière du prix moyen du porc chinois jusqu’à la fin de l’année. Pour le moment, les exportateurs espagnols peuvent aussi compter sur d’autres importateurs du sud‐est asiatique, tels la Corée, les Philippines …
En Italie, le cours s’est redressé de 3,7 cents dans un contexte d’offre faible et de demande en hausse, notamment pour les produits de saison. Sur le marché de la viande, le prix du jambon a haussé ainsi que les produits à griller. Les ventes sont plus difficiles pour les produits à destination de la transformation. Cette hausse intervient pour cette nouvelle semaine qui comptera le férié de la fête nationale, le 2 juin.
Aux Etats‐Unis, le prix reste sur une tendance positive et ce, depuis le début de l’année. Pour la semaine 21, le cours moyen est supérieur à la même référence de 2014, année record en termes de prix. L’abattage de porcs de la semaine dernière a été estimé à 2,393 millions de têtes, soit une baisse de 0,1% par rapport à la semaine précédente. Le marché à terme s’attend à ce que les prix du porc aient tendance à baisser de juillet à décembre. Malgré cela, le prix de décembre 2021 devrait rester supérieur à celui de 2020.
A l’inverse, en Chine, le prix moyen du porc poursuit sa tendance baissière. Au 12 mai, le prix moyen est à 20,24 CNY pour un équivalent de 2,58 euro le kilo vif, 36,5% sous la même référence 2020 et 35% au‐ dessus de la référence 2019.
MPB : Cours égal à 1,541 euro
A l’issue de cette semaine de la Pentecôte, le cours est resté pratiquement stable puisque seule, une légère hausse de 3 millièmes a été enregistrée le jeudi 27 mai. Les besoins en porcs semblent suffisants après deux semaines rapprochées à jour fériés qui ont, malgré le faible niveau des offres, laissé des reports d’abattage. Au cours de la séance de jeudi, la résistance des groupements vendeurs par la mise en invendus de 2 319 porcs, n’aura pas suffi à infléchir la détermination des abattoirs à reconduire le cours. L’activité de cette semaine écourtée s’est élevée à 316 015 porcs, les poids moyens ont peu évolué malgré le férié du lundi de Pentecôte et s’établissent à 96,21 kilos en hausse de 133g.
