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En Allemagne, la référence officielle a progressé de 9 cents alors que les offres diminuent de façon significative, résultat d’une activité d’abattage en hausse qui a permis une nouvelle baisse des poids de 200g. D’un autre côté, sur le marché de la viande, la demande se renforce sur la gamme de printemps et les ventes augmentent notamment sur les échines, les épaules et les poitrines de porc. De même, certains produits à destination de la transformation suscitent plus d’intérêt. Cette reprise du commerce s’accompagne toutefois de hausses plus limitées des tarifs des différentes pièces.
Le prix du kilo vif en Belgique a progressé de 8 cents avec l’adhésion de tous les abattoirs dont la demande en porcs est très vive. Si le prix a augmenté de 19 cents en 5 semaines, le compte n’y est pas encore au regard des coûts de production actuels. Sur le marché de la viande, les différentes hausses sur le prix du porc n’ont pas été entièrement répercutées. Bien qu’elle ait retrouvé son statut indemne de FPA, la Belgique ne peut pas encore exporter en Chine, mais les exportateurs belges ont toutefois retrouvé le marché des Philippines où la concurrence est forte avec d’autres européens comme le néerlandais Van Rooi Meat, privé d’export vers la Chine depuis le début de février.
Le Danemark fait figure d’exception à nouveau cette semaine en n’augmentant pas son prix d’acompte, rejoint ou dépassé à présent par certaines références européennes.
En Autriche, l’humeur est également à l’optimisme avec une ouverture annoncée des restaurants à la mi‐ mars. Sur le marché de l’offre, les délais d’enlèvement sont de plus en plus courts et les poids baissent sensiblement. A quelques semaines de Pâques, la demande s’anime pour le secteur de la transformation. Dans ce contexte, le prix autrichien a haussé de 7 cents après les 2 cents obtenus la semaine précédente sans de réelles répercutions sur les tarifs des pièces.
En Espagne, la forte demande de porcs s’est accompagnée d’une nouvelle hausse du cours de 5 cents du kilo vif. La Chine reste le moteur du commerce porcin ibérique. Sur le marché de la viande, des hausses des tarifs de l’ordre de 5 cents ont été enregistrées. Comme en France, les actuelles négociations commerciales avec la grande distribution font l’objet de fortes tensions.
En Italie, la série de hausses sur les prix du porc a mis à mal la rentabilité des entreprises dont la demande s’est un peu ralentie. Toutefois la tendance reste positive avec une hausse moyenne de 1 centime sur le kilo vif.
Aux Etats‐Unis, le prix du porc continue sa progression depuis le début de l’année, portée par une bonne demande sur le marché intérieur et à l’export. La vague de froid qui a touché le pays la semaine précédente a posé des problèmes de logistique et impacté l’activité de près de 215 000 porcs environ. L’inventaire des stocks congelés de viande de porc à la fin janvier fait état d’une baisse importante de plus 4 de 26% par rapport à décembre 2019, ce qui conditionnera encore plus l’orientation positive des cours dans les semaines à venir.
MPB : 1,250 euro
Au Marché du Porc Breton, le prix est resté stable le lundi 22 février après la petite hausse de 1,5 cent obtenue le jeudi précédent. Cependant, suivant la tendance générale à la hausse des autres bassins européens et alors que les négociations commerciales avec la grande distribution se poursuivent jusqu’à fin février, le cours s’est redressé de 3,4 cents le jeudi 25 février, portant le cours à 1,250 euro. Les différentes enchères proposées se sont étendues de 1,216 euro à 1,256 euro, démontrant une certaine hétérogénéité dans les positions à l’achat des abattoirs, en particulier dans la première partie de la vente. L’activité de la semaine sur la zone Uniporc Ouest s’est élevée à 387 099 porcs, ce qui représente une baisse de 6 794 porcs comparée à l’activité précédente, les poids moyens restent relativement stables à 96,93 kg (+43 g). Sur les 8 premières semaines 2021, l’activité d’abattage s’est élevée à 3 108 811 porcs, en hausse 1,5 % (+ 45 839 porcs), et cela en dépit des perturbations occasionnées en semaine 6 par la neige et le verglas. En dehors de cette semaine 6, l’activité hebdomadaire 2021 s’est constamment maintenue au‐dessus des semaines équivalentes 2020, de même que les poids qui sont en hausse moyenne de 480 grammes sur les 2 premiers mois 2021.
