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Monte naturelle = des éléments à garder en tête
• Pour travailler plus facilement avec les verrats, la domestication est indispensable. Elle vous permettra à la fois d’avoir des animaux plus en confiance et plus rapidement productifs. Hemsworth montrait en 1986 une amélioration de l’âge à la puberté (1er comportement de saillie mené à son terme) des verrats domestiqués. Il avait gagné 30 jours !
• L’objectif, en monte naturelle comme en insémination artificielle, demeure le taux de fertilité. Si le verrat est inexpérimenté, l’éleveur doit l’aider pour éviter qu’il ne fatigue ou ne devienne agressif. Le verrat doit être capable de monter, copuler et éjaculer une quantité suffisante de spermatozoïdes fertiles. Le laisser agir seul conduit souvent à une dégradation de la fertilité (Diseases of Swine, Edition de 1992).
• Le déplacement des verrats dans une case spécialement prévue à cet effet peut se révéler nécessaire, notamment quand le sol de sa case est glissant. Pour obtenir une bonne naturelle, le verrat doit être dans un endroit « confortable » (Hemsworth, 1989)
• La monte naturelle n’est pas synonyme de réussite à chaque fois, même si la quantité et la qualité de spermatozoïdes sont suffisantes. Plusieurs études ont montré que réaliser plusieurs montes par truie permet d’augmenter le taux de fertilité (Diseases of Swine)
• Si l’on cherche à évaluer le nombre de verrats nécessaires pour travailler uniquement en monte naturelle dans un élevage de 150 truies en conduite 3 semaines et à raison de deux montes par truie, on arrive à un minimum de 10 verrats (en comptant 4 montes par semaine, ce qui est le maximum).
• L’hygiène accordée au verrat et à son environnement (type de sol, raclage) est essentielle.
Bénédicte Mékerke – ISPAIA (Ploufragan)
