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Prix du porc : baisse maximum en France, plutôt stable ailleurs

Stabilité en Allemagne, Belgique, Autriche, Pays- Bas, Espagne, Portugal et baisse maximum en France.

Les tendances de prix observées ces dernières semaines sur les marchés européens ont été majoritairement reconduites la semaine passée, à savoir, stabilité en Allemagne, Belgique, Autriche, Pays- Bas, Espagne, Portugal et baisse maximum en France.

Au Danemark, le prix d’acompte est resté stable pour cette nouvelle semaine après une série de 6 hausses consécutives qui ont totalisé 24 centimes d’euro permettant ainsi à la référence de réduire le grand écart avec les autres principales références. Le week-end prolongé du 1er mai n’a pas été propice à une amélioration de la demande faute de conditions météo profitables à la mise en service des barbecues.

En Allemagne, la hausse tant attendue par les éleveurs ne s’est pas produite. La demande est très calme et s’équilibre avec une offre faible. Les abattoirs ont montré peu d'intérêt à l'achat de porcs malgré l’approche du long week-end du 1 er mai. Les températures sont encore assez fraîches et n’incitent pas à consommer les produits à griller. D’autre part, malgré des animations promotionnelles dans les magasins, certains articles sont restés en rayon sans nécessité de réassort. Sur le marché de la viande, la tendance serait plutôt à la baisse des tarifs.

En Espagne, la situation évolue peu depuis des semaines. Les offres sont inférieures à la demande bien que les fériés de Pâques aient apporté sur le marché un peu plus de porcs. Cela a certainement été la cause d’une forte remontée des poids de près de 1 kilo la semaine suivante, établissant un nouveau record à 93,49 kilos. La tendance sur le marché des offres ne devrait pas s’inverser de sitôt au vu des premiers épisodes de chaleur et de sécheresse qui s’annoncent déjà dès cette fin d’avril avec des températures pouvant atteindre les 40 degrés et qui vont impacter la croissance des porcs mais aussi compromettre les cultures de céréales. Toutefois, cette faiblesse de l’offre ne devrait pas s’accompagner d’une hausse du prix à court terme, l’Espagne ayant beaucoup perdu en compétitivité sur les marchés de l’export. Des baisses de cours ne sont pas non plus à l’ordre du jour au regard du peu d’offres sur le marché espagnol.

Aux Etats-Unis, la tendance du prix reste orientée à la baisse faute de demande suffisante pour une offre supérieure de 1,5 % environ à celle de l’an passé. D’autre part, les stocks de poitrine en frigo continuent de dépasser les niveaux habituels, avec 35,4 % de plus que l'année dernière en mars, soit le niveau le plus élevé depuis avril 2020. Les stocks de longe sont en hausse de 9,8 % par rapport à l'année dernière tandis que les stocks de jambon ont augmenté de 14,3 %.

En Chine, le prix du porc ne montre aucun signe de reprise significative. Au 27 avril, le prix moyen s’affiche à 14,72 CNY (1,92 euro). Les récentes statistiques sur les importations chinoises du premier trimestre 2023 ont toutefois montré une amélioration des volumes de 110 000 tonnes (+26%) pour la viande de porc (530 000 T) tandis que les achats de co-produits ont progressé de 25 000 tonnes (+9,4%) à 290 000 T. Parmi les fournisseurs, l’Espagne reste le leader incontesté mais n’enregistre cependant qu’une petite progression de 5,6% par rapport au premier trimestre 2022 pour un total de 132 360 tonnes de viande (fraiche et congelée). A l’inverse, les pays du continent américain ont vu leurs ventes progresser sensiblement comme le Brésil, les USA, le Canada ou le Chili. Les ventes à partir du Danemark mais aussi des Pays-Bas connaissent également de belles croissances.

MPB : Baisse maximum à 2,242 euros

Le cours connaît une fois de plus une semaine de baisse maximum avec 1 centime enregistré le lundi 24 avril qui complète la baisse maximum de 5 centimes enregistrée le jeudi 20 avril. La séance du jeudi 27 avril a connu un nouveau repli de 5 centimes pour un cours qui s’affiche donc à la fin du mois à 2,242 euros. Depuis la semaine 15, le marché du porc est entré dans une période chargée en jours fériés (5) qui se traduit par une baisse d’activité et des besoins moindres pour les abattoirs d’autant plus que la demande n’est pas, pour le moment, favorisée par une météo pluvieuse et froide. Les abattages de la semaine ont été de 366 324 ce qui représente une hausse de 1 522 porcs par rapport à la semaine précédente mais une baisse de 12 550 porcs par rapport à la même semaine 2022 (-3,3%). Les poids sont relativement stables à 96,32 kilos (- 35g).

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