L’acompte danois, qui avait déjà perdu l’équivalent de 4 cents d’euros, baisse à nouveau de 3 cents. L’abattoir Vion aux Pays‐Bas affiche un prix en repli de 3 cents, l’Autriche revoit sa cotation à la baisse de 5 cents, en Belgique, le prix du kilo vif a pe du 2 cents. En Allemagne, mercredi, l’association AMI a publié sa référence officielle en baisse de 3 cents, sous la forte pression des abattoirs qui pratiquaient déjà depuis quelques semaines des prix sous cette référence, jusqu’à 6 cents pour les grands abattoirs dont le groupe Tönnies (1,17 euro), qui ont à présent rejoint la ligne officielle en haussant de 3 cents. Outre‐Rhin, l’absentéisme dans les entreprises d’abattage et de découpe pour cause de Covid est à l’origine d’une baisse d’activité qui provoque des reports d’enlèvement alors que le marché de la viande, donnait, semble‐t‐il, quelques légers signes d’amélioration.
En Espagne, la situation est tout autre puisque le prix du kilo a haussé à nouveau de 0,1 cent cette fin de semaine dernière après le millième de hausse symbolique enregistré de manière inédite la deuxième semaine de l’année. Les entreprises d’abattages profitent des bas prix pour abattre et congeler de gros volumes, contribuant ainsi à fluidifier rapidement le marché des offres. Sur le marché de la viande, la demande reste calme avec des ventes vers la Chine qui se limitent ssentiellement aux sous‐produits car concernant la viande et les produits transformés, la récupération de la production actuelle chinoise est plus forte que la consommation, impactée également par la crise sanitaire du Covid‐19.
En Italie, une baisse du prix au kilo vif de 3,7 cents a été publiée après celle de 4,5 cents la semaine précédente. Le marché de la viande n’a pas connu de fortes variations pour le moment mais il est certain que l’export deviendra plus compliqué, même si les ventes vers l’Asie ne sont pas très développées. La région touchée par l’épidémie de FPA a été fermée et il est à noter que le gros de la production dans cette partie de l’Italie est situé plus au nord.
Aux Etats‐Unis, le prix du porc reste orienté à la hausse. L'abattage de porcs américains de la semaine dernière n'était que de 2,366 millions de têtes, soit 10,5% de moins que l'année précédente et 12,2% de moins qu'il y a deux ans. L’activité est toujours perturbée par l’épidémie d’Omicron.
En Chine, le prix moyen du porc s’élève à 14,71 CNY au 21 janvier pour un équivalent de 2,04 euros. Selon les autorités chinoises, les abattages de l’année 2021 se sont élevés à 671,3 millions de têtes, soit une augmentation de 27% en comparaison avec 2020. En tonnage, la production atteint 52,96 millions de tonnes en hausse de 29%. Ce chiffre est toutefois bien supérieur ux estimations faites par l’USDA qui chiffre la production porcine chinoise de 2021 à 48,85 millions de tonnes !! La production de volaille aurait progressé de 0,8% à 23,8 M de tonnes tandis que la production bovine aurait augmenté de 3,7% à 6,98 M de tonnes.
MPB : hausse de 0,1 cent dans la semaine à 1,248 euro
Le prix du porc au Marché du Porc Breton a repris 2 millièmes à l’issue de la première séance hebdomadaire pour se replier de 1 millième le jeudi 20 janvier. Le cours reste donc relativement stable à 1,248 euro et ce depuis le 25 novembre 2021. Les abattages de la troisième semaine de l’année se sont élevés à 383 333, ce qui représente un recul de 8 325 porcs par rapport à l’activité précédente et 15 000 porcs de moins que la troisième semaine 2021. Les poids moyens sont en baisse de 165 grammes à 96,60 kilos, soit 850 grammes de moins que l’an passé. Ceci n’exclut pas l’arrivée de porcs très lourds dans les abattoirs car des reports existent toujours, d’autant plus qu’à présent les besoins des abattoirs vont se faire plus limités.