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Le niveau bas des poids témoigne de ce manque de disponibilité accentué dans le sud de l’Europe par les hautes températures relevées actuellement (Italie, Espagne). Hormis en Italie, où les prix, toujours à la hausse, frôlent les records historiques, la stabilité a été de mise sur l’ensemble des grandes places de cotations. Car, à la faiblesse des offres s’oppose une faiblesse du commerce de la viande : Allemagne, Danemark, Pays‐Bas, Belgique, Autriche, Espagne, France … ont reconduit leur cours.
En Allemagne, une légère impulsion semble apparaitre avec quelques hausses obtenues sur certaines pièces mais tout cela est encore insuffisant pour inverser la tendance du marché ; il faut toutefois signaler la disparition des «prix maison» pratiqués par les 2 plus grands abattoirs allemands. L’après 15 août marquera le retour progressif des vacanciers dans le nord de l’Europe et la reprise des activités industrielles, ce qui devrait stimuler la demande.
En attendant, les marchés jouent la prudence à l’approche du 15 août où l’activité sera réduite dans un certain nombre de pays européens. Des améliorations de marché sont‐elles possibles pour cette première quinzaine du mois d’août alors qu’en toute fin de semaine, le marché d’ISN en Allemagne progresse de 2 cents, et qu’aux Pays‐Bas, des hausses similaires sont affichées à l’entrée de cette nouvelle semaine ? Cela reste à confirmer dans les jours à venir. Le commerce au grand export est décrit sans véritable impulsion avec le retrait remarqué de la Chine ces derniers mois. Les statistiques du premier semestre des importations chinoises montrent des volumes en baisse comparés à la même période 2016 mais encore très supérieurs à ceux de 2015 avec cependant une production européenne 2017 plutôt inférieure à 2015 :
