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Vers une stabilité générale des prix du porc en Europe

Les situations de marché sont assez différentes dans le monde. Si outre Atlantique, les Etats-Unis vivent une réhausse du prix, le nord de l’Europe voit globalement des tendances rester stables.

Pour la première semaine depuis le mois de Juillet, la France se positionne aussi à la stabilité avec un cours identique à la semaine passée au Marché du Porc Français. L’effet est salutaire pour le sud de l’Europe qui désormais va ralentir sa baisse de prix avec une volonté de stabilité plus cohérente avec l’équilibre « offre demande » qui est observé. La tendance à la stabilité devrait donc se généraliser en Europe pour les semaines à venir.

En Allemagne, le marché du porc reste stable en raison d'une offre abondante causée par les 2 jours fériés de la semaine dernière, ralentissant le départ des animaux. Les abattoirs, prudents, ne semblent pas encore avoir perçu de stimulation dans le commerce des viandes. Toutefois, les préparatifs pour les fêtes de fin d'année pourraient bientôt entraîner une augmentation de la demande. Pour l’instant, le marché reste équilibré, en témoigne le report du prix directeur de la semaine précédent.

En Belgique, comme dans le reste de l'Europe, l'offre élevée entraîne une augmentation des poids. Le pays enregistre également une activité d'abattage nettement supérieure à l’année 2023. La demande pourrait croître en cette période, mais le prix devrait rester stable cette semaine.

En Espagne, les producteurs voudraient voir les prix se stabiliser face à une demande active sur le marché de la viande, mais les abattoirs, voyant que l'offre reste élevée, maintiennent la pression sur les prix à la baisse. Avec des outils d’abattage fonctionnant à pleine capacité, le marché est inhabituellement stable pour cette saison. Le poids moyen des animaux continue d’augmenter, par rapport à 2023 mais aussi par rapport à la semaine précédente. Le prix de la viande continuant de baisser, l’Espagne peut espérer un marché assez dynamique en prévision des fêtes de fin d’année. La différence de prix avec l’Allemagne et la France étant réduite, la baisse a été limité à 0,6 centimes.

En Italie, le marché poursuit son recul, avec une baisse de 3 centimes. Cette tendance devrait réduire la pression sur le secteur de la transformation et contribuer à redynamiser la demande originaire du pays.

Outre-Atlantique, aux Etats-Unis, les prix ont poursuivi leur hausse en début de semaine avant de se replier légèrement jeudi et vendredi. Les abattages ont atteint 2,653 millions de têtes la semaine dernière, surpassant la semaine précédente. Le pays reste toutefois en perte d’activité par rapport à l’année 2023. Côté demande, la hausse de la valeur des carcasses est principalement tirée par le prix de la poitrine de porc, à son plus haut niveau depuis 2013. Cette dynamique devrait se maintenir jusqu’en décembre.

Le marché du porc en Chine vit un retour à la baisse, un creux périodique annoncé par les commentaires chinois. Cette baisse est liée à une offre excédentaire de porcs vivants, résultant de l'augmentation des stocks par les entreprises, et une demande légèrement en recul. Par ailleurs, bien que la Chine affiche une volonté de résoudre les tensions commerciales avec l'UE, des frictions persistent autour des droits de douane européens.

MPB : Un cours enfin stable à 1,689 euro

Comme la semaine dernière, le marché de ce lundi 4 Novembre a reconduit le cours du marché précédent. Sans variation d’enchères, on constate que les positions d’acheteurs convergent pour stabiliser le cours. Le Marché du Porc Français a enregistré la même tendance le jeudi 7 Novembre avec un cours stable et des écarts de prix d’enchères minimes, moins de 0,2 centime. Le prix de référence est donc reconduit à 1,689 euro de moyenne, une première semaine de stabilisation depuis le mois de Juillet.

Les abattages de la zone UNIPORC se sont élevés à 365 692 porcs abattus, une activité similaire à la même semaine de l’année 2023. Si les abattages des dernières semaines ont été supérieurs à l’année précédent, il reste un retard d’activité de l’ordre de 1%.

Consécutivement à la perte d’un jour d’abattage la semaine dernière, le poids a évolué à la hausse avec près de 800 g de plus que la semaine précédente.

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