Mieux que prévu
Clôturer l’année à un prix similaire au coût de revient avec une augmentation plus que significative de la production ne peut être qualifié que d’excellent.
Clôturer l’année à un prix similaire au coût de revient avec une augmentation plus que significative de la production ne peut être qualifié que d’excellent.
La similitude presque mimétique entre la courbe des prix de 2015 et celle de cette année prend fin ici et maintenant. Il semble totalement impossible que la descente se poursuive jusqu'au 0,95 atteint alors.
L'apparition de la PPA en Belgique a été un véritable coup dur pour la filière porcine communautaire.
À l'heure actuelle, tout dépend de l'évolution de la situation en Chine.
Le prix du porc en Ibérie est à son maximum de l'année, maintenant il ne nous reste plus qu'à descendre... L'évolution des prix est très semblable à celle de 2015.
Laquelle des deux visions est la plus adéquate pour comprendre les tenants et les aboutissants du marché mondial du porc ?
Chaque semaine, un nouveau prix est fixé, qui reflète un équilibre momentané et instable mais nécessaire et essentiel.
L'Europe est excédentaire et doit exporter. Les États-Unis ont augmenté leur production et doivent exporter. Le Brésil, avec la Russie fermée, doit exporter ...
Espérons que le printemps augmente la consommation. Les marchés extérieurs sont à la traîne et il ne sera pas facile d'écouler les excédents européens.
Le déficit structurel des effectifs porcins en Allemagne et la menace latente de la PPA ont provoqué une forte hausse du prix qui a entraîné tous les marchés européens.
La menace de la PPA sur l'Allemagne fait que personne ne veuille avoir de grands stocks, au risque qu'ils ne deviennent "invendables". Cette attitude de vendre à tout prix a provoqué un effondrement des prix de la viande en Europe.
A date d'aujourd'hui, avec l'exercice pratiquement clos, la moyenne annuelle (arithmétique, non pas pondérée) est de 1,26 €/Kg vif.
Résister, résister et résister devrait être le mot d'ordre pour les trois premiers mois de l'année prochaine.
Le cours espagnol continuera à baisser, avec des descentes douces mais il baissera, jusquà arriver à un point où l'on abattra tout ce qu'il aura à abattre. Personne ne peut anticiper où se situe ce seuil, mais il ne peut se trouver bien loin...
Le prix continuera à baisser mais la grande question est : jusqu'où ? La réponse n'est pas aisée mais nous sommes inclins à penser que...
Septembre connaîtra une cascade de baisses du prix. L'abattoir réclame des incitations pour augmenter les abattages. La limite de la chute dépendra du contexte international.
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