IFIP Institut du porc

Les tarifs douaniers entraînent des conséquences majeures et impactent les filières porcines mondiales.

Après deux années de baisses consécutives, les abattages dans la zone Uniporc* se stabilisent. Les abattages par abattoir se redressent absorbant une partie de l’activité des 3 lignes ayant fermé. Au niveau régional, les abattages augmentent en Bretagne mais l’évolution de l’activité est inégale entre régions. En 2024, les éleveurs indépendants ont fourni davantage de porcs aux abattoirs par rapport aux années précédentes.

Depuis 2010, l’exposition des porcs aux antimicrobiens en France a chuté de 70 %, illustrant les efforts de la filière pour réduire l’usage des antibiotiques, selon le suivi annuel de l’Anses.

La filière porcine française explore 20 scénarios pour 2050, intégrant souveraineté, carbone, bien-être et chocs d'approvisionnement.

Une étude conduite par l’IFIP a permis de comparer 3 méthodes de capteurs basés sur la spectrométrie proche infrarouge, la conductivité électronique et sur la spectrométrie par résonnance magnétique nucléaire.

En novembre, les marchés ont assez peu évolué les semaines qui ont précédé la réélection du président des Etats-Unis. Ils ont ensuite réagi au renforcement du dollar et aux premières annonces de Donald Trump en matière de politique commerciale.

L'IFIP nous offre un résumé de l'évolution des récoltes de céréales et d'oléagineux.

Durant l’été, une baisse importante des cotations des porcs a perturbé les marchés européens. De tels reculs n’avaient pas été observés depuis 4 ans.

Quelle est l'influence des températures ambiantes sous la thermoneutralité sur les performances des porcs et leurs performances environnementales ?

La consommation recule dans la plupart des pays sauf en Allemagne et en Italie. La précarité alimentaire et l'adoption de produits prêts à consommer expliquent cette baisse.

Les conséquences de l’arrêt de la castration sur le taux de jambons déstructurés sont peu connues. Une étude de l'IFIP montre que la fréquence de ce défaut est d'environ 19%.

Toutes les filières animales cherchent à diminuer l’importation de matières premières protéiques. Les farines d’insectes appartiennent à la catégorie des sources de protéines concentrées, mais leurs caractéristiques nutritionnelles sont peu documentées et les essais d’incorporation dans les aliments porcs ont fait l’objet de peu de publications.

En 2024, les perspectives dépendront des dynamiques des bassins producteurs en Chine, Union européenne, États-Unis et Brésil.

Il s'agit d'un bâtiment dans lequel le bien-être des animaux serait pris en compte, mais aussi l’ergonomie au travail, le respect de l’environnement et les attentes sociétales.

Les prix européens des porcs restent à des niveaux élevés tandis qu’aux USA et en Chine, la situation économique reste compliquée, avec une demande intérieure en recul.

La concurrence entre exportateurs européens, brésiliens et américains n’existe pas que vers la Chine. Les exportateurs de porc de l’UE sont aussi challengés sur le Japon et la Corée du Sud.