
Vers le déclin du commerce de porcs vivants dans l’UE
Pourquoi les flux de porcelets, porcs charcutiers et truies de réforme vivants ont changé en Europe ?
Pourquoi les flux de porcelets, porcs charcutiers et truies de réforme vivants ont changé en Europe ?
En mars, la remontée des prix du porc à la production a été très importante en Europe, mais un ralentissement a lieu en avril. Ces hausses impactent aussi le marché des pièces de découpe.
Cette brève apporte un éclairage sur l’importance de la Russie et de l’Ukraine comme fournisseurs d’intrants pour les filières animales.
L’arrivée de la PPA aurait des conséquences économiques importantes. La fermeture des marchés asiatiques modifierait les flux du commerce.
Dans l’Union européenne, la castration (à vif, sous analgésie ou anesthésie ou par immunocastration) reste dominante.
Le coût matière de l’aliment pour porc à l’engraissement est en hausse et le prix des matières premières devrait rester ferme dans les mois à venir.
La production porcine chinoise a rebondi rapidement et la forte baisse des prix du porc en Chine au 1er semestre 2021 le montre.
Un outil conçu par l’IFIP, SIM’Alter, évalue l’incidence d’un arrêt de la castration des mâles sur le résultat économique des élevages.
Parmi les attentes sociétales relatives à l’élevage, l’alimentation des animaux est concernée : biologique, locale, sans pesticides, sans OGM, sans déforestation importée … Une matière première est en cause : le soja.
La Chine est un déterminant du marché mondial du porc. La réduction des possibilités d’exportation vers la Chine est à l’origine de déséquilibres sur le marché de la viande en Europe.
Depuis des années, le poids moyen des carcasses de porc dans l’UE augmente. En 2020, le poids moyen à l’abattage dans l’Union européenne était de 93,6 kg alors qu’il n’était que de 90,8 kg en 2015.
Le déficit en porcelets de l’Allemagne pourrait se creuser de 6,3 millions de têtes pour atteindre près de 17 millions de têtes en 2025.
Pour la première fois et depuis septembre 2020, les volumes exportés vers les pays tiers surpassent ceux destinés au marché intra-européen.
L’IFIP a utilisé pour sa comparaison le "Hog and Corn ratio", ratio entre le prix du porc et le prix du maïs, qui est un indicateur intéressant pour suivre l’évolution des marges en élevage à l’échelle d’un pays.
Le Royaume-Uni n’est pas auto-suffisant en porc el les pays de l’UE sont les principaux fournisseurs du marché britannique. Le Brexit ne devrait donc pas impacter les filières porcines européennes.
En Europe du Nord une nette baisse s’annonce tandis que dans le sud l’Espagne continuera sa croissance encore quelques années. En Europe de l’Est, des investissements se profilent en Roumanie.
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