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Compare données de production, calcule le nombre de places pour truies, post-sevrage et engraissement et montre vos tâches en fonction de chaque type de CEB
Gestion et conduite des élevages porcins et organisation du travail dans chacune des phases de production : conduite en gestation, engraissement, conduite e
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Conception d'installations et d'équipements pour les élevages de porcs: conception des salles, climatisation, systèmes d'alimentation, etc. comparateurs d'é
Joaquim Segalés i Coma est né à Vic (Barcelone) en 1968, et a obtenu la licence (Bac+5) à la Faculté de Médecine Vétérinaire de l'Université Autonome de Barcelone (UAB) en 1991. Il a ensuite obtenu son doctorat en Médecine Vétérinaire en 1996 dans la même Université après un séjour de 15 mois à l'Université du Minnesota (UM) aux Etats-Unis, étant codirigé par les Drs Mariano Domingo (UAB) et Carlos Pijoan (UM). En 2000 il a obtenu la licence au European College of Veterinary Pathology (ECVP). En 2004, il est diplômé du European College of Porcine Health and Management (ECPHM), qui est un membre fondateur et actuel vice-président. Il est professeur titulaire du Département de Santé et d'Anatomie Animales de la Faculté de Médecine Vétérinaire de la UAB, où il enseigne dans le domaine de l'anatomie pathologique et de clinique porcine. Il est par ailleurs directeur du Centre de Recherche en Santé Animale (CReSA), au sein de l'UAB.
Le Dr Segalés a participé à de multiples projets de recherche aussi bien dans le cadre espagnol qu'européen, plus spécialement tournés vers différentes maladies du porc, ainsi qu'à des accords de collaboration avec des entreprises du secteur, tant nationales qu'internationales. Parmi les lignes d’investigation auxquelles il a participé ou participe actuellement, il est important de souligner le virus du syndrome dysgénésique et respiratoire porcin (SDRP), Haemophilus parasuis, virus de la maladie d'Aujeszky (ADV), Mycoplasma hyopneumoniae, virus de l'hépatite E (HEV), torque teno sus virus et maladies associées au circovirus porcin type 2 (PCV2). Il est à remarquer que le Dr Segalés a participé à la première description en Espagne du Maladie d'Amaigrissement du Porcelet (MAP) ou circovirose porcine en 1997 et du syndrome de dermatite et néphropathie porcine en 1996. Les fruits de ces investigations sont plus de 200 articles dont il est co-auteur parus dans des revues scientifiques internationales, ainsi que 10 chapitres dont il est aussi co-auteur dans des ouvrages de prestige international, parmi lesquels l’important Porcine circovirus diseases dans la 9ème et 10ème édition du livre Diseases of Swine. Il est également co-auteur d’un ouvrage sur la nécropsie de l’élevage porcin, ainsi que de trois ouvrages portants sur des cas cliniques chez le porc.
Le PCV2 se rencontre habituellement dans le cytoplasme des cellules du système immunitaire, en grande quantité. Il est plus rarement observé dans le noyau, où il se réplique (virus à ADN).
Le consensus est que la clé réside dans le système immunitaire du porc, même si le génome du PCV2 peut être retrouvé dans pratiquement toutes les cellules des sujets infectés.
Le PCV2 est détecté dans différentes sécrétions : le mucus nasal, la salive, le mucus trachéal, les sécrétions oculaires et le lait. Il est également présent dans les urines, les fèces, et la semence (de manière irrégulière, et variable selon les verrats.
Le PCV2 est considéré comme un virus ubiquiste, puisqu'il a été détecté chez des porcs de tous les pays où on l’a recherché. C'est pourquoi, il n'est pas exagéré d'affirmer que le PCV2 se trouve chez les porcs du monde entier.
Au plan scientifique, il ne suffit pas de suspecter un agent donné comme étant la cause X, possible d'un tableau clinique déterminé ou d’une affection. Il faut encore démontrer ce lien de causalité, par des infections expérimentales.
Le diagnostic différentiel de la MAP peut être compliqué et ne s’entend qu’à l’échelle d’un élevage, puisqu’au plan individuel, un seul animal peut ne pas présenter tous les signes déterminants sur lesquels se fonde la définition de la maladie.
La symptomatologie clinique la plus caractéristique d'un élevage touché par la MAP correspond à une augmentation du pourcentage de porcs de post-sevrage et/ou d'engraissement ayant un retard de croissance.
Il existe aujourd'hui une série de critères internationalement acceptés concernant le diagnostic d'un cas individuel (porc) de MAP. Un animal sera considéré atteint de cette maladie quand les trois critères suivants seront tous vérifiés.
En 1997, à la stupéfaction générale, les Drs Clark et Harding, aidés par le Dr John Ellis, ont montré que les lésions lymphoïdes des porcs atteints de MAP étaient systématiquement associées à un virus appelé circovirus porcin (PCV).