Face à la crise de la production porcine française le gouvernement a mis en place une entente qui a conduit à manipuler le cours pour le porter artificiellement à 1€40.
Ce prix, salutaire à court terme pour les éleveurs, a déplacé la crise dans les abattoirs. Ceux-ci achètent aujourd’hui les porcs français plus chers aux éleveurs mais les vendent à perte car les prix des animaux vivants sur le marché européen sont beaucoup plus bas.
Pour assurer sa survie, celle de ses 2 700 adhérents et de ses 5 000 salariés, Cooperl a donc dénoncé cette entente au MPB et le dysfonctionnement majeur qui s’en est suivi, en s’en retirant. Depuis le 10 août, c’est-à-dire depuis 7 semaines, Cooperl a formulé explicitement des demandes de réforme structurelles du MPB pour que la manipulation des cours n’y soit plus possible.
Deux nouveaux acheteurs ont quitté le marché le jeudi 24 septembre et la cotation n’a pas eu lieu. Cooperl prend donc ses responsabilités. Après délibération et vote du Conseil d’Administration, la coopérative se voit contrainte de payer les animaux vivants de ses adhérents sur la base d’un prix d’acompte tenant compte de la réalité du marché. Cette décision prend effet au 28 septembre.
Ce prix d’acompte sera porté à la connaissance des adhérents chaque semaine. C’est un prix provisoire qui, si les conditions le permettent, sera complété.
La coopérative poursuit par ailleurs sa stratégie de recherche de valeur ajoutée au bénéfice des éleveurs.
Vendredi, 25 septembre 2015/ Cooperl Arc Atlantique/ France.
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