FranceAgriMer a révisé à la baisse ses prévisions d’exportations françaises de blé tendre à 9,25 millions de tonnes (Mt) vers les pays tiers (- 250 000 tonnes par rapport aux prévisions d’avril) et à moins de 8 Mt vers l’Union européenne (- 60 000 tonnes).
En cause, le ralentissement des importations de la Chine suite aux nouvelles mesures de confinement anti-COVID prises par le pays, mais aussi la cherté actuelle du prix du blé qui limite les capacités d’achat de certains pays. Après un tassement courant avril, les prix du blé meunier sur Euronext sont en effet repartis à la hausse et dépassent à nouveau les 400 €/t : 418 €/t le 27 avril, 406 €/t le 6 mai.
Le stock de blé français s’alourdirait ainsi à plus de 3,2 Mt en fin de campagne, au plus haut depuis 2015, en dépit du conflit russo-ukrainien qui s’enlise et des difficultés de l’Ukraine à acheminer ce qui lui reste à exporter.
FranceAgriMer a également réduit ses prévisions d’utilisation de maïs par les fabricants d’aliments du bétail français à 3,05 Mt (- 100 000 tonnes par rapport au mois dernier), baisse en partie compensée par une augmentation des incorporations de blé, portées à 4,5 Mt (+ 50 000 tonnes).
12 mai 2022/ France Agrimer/ France.
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