En 2016, la France métropolitaine compte un peu moins de 440 000 exploitations agricoles, soit 11 % de moins qu’en 2010 lors de leur dernier recensement.
Recul des exploitations d’élevage
La baisse du nombre d’exploitations est plus marquée dans les spécialisations d’élevage (- 15 %), et notamment dans les élevages de bovins mixte (- 34 %) ou en porcins et volailles (- 26 %). Les fermes mixant culture et élevage sont elles aussi de moins en moins nombreuses (- 22 %) alors que celles spécialisées en production végétale résistent mieux, malgré un recul en arboriculture fruitière. Les surfaces agricoles moyennes sont en hausse dans toutes les spécialisations et plus particulièrement dans les filières d’élevage.
Les très grandes exploitations : plus d’un tiers de la surface agricole et de l’emploi
Avec l’agrandissement régulier des structures, les très grandes exploitations (plus de 250 000 euros de PBS - cf. méthodologie) valorisent désormais 36 % du territoire agricole et mobilisent 38 % de la force de travail agricole. Quasi inexistantes dans les élevages de bovin viande (2 %) ou d’ovins-caprins (1,2 %), elles représentent plus de la moitié des exploitations spécialisées en porcins et volailles et près de 2 exploitations sur 10, toutes productions confondues. À l’opposé, les petites exploitations (moins de 25 000 euros de PBS) rassemblent près d’un tiers des exploitations mais n’exploitent que 7 % de la SAU en mobilisant 12 % du volume de travail agricole (figure 2). Les petites exploitations restent majoritaires en cultures fruitières et en élevage ovin-caprin, mais se raréfient dans les élevages de bovins laitiers (3 %) ou de porcins (4 %).
Mercredi, 27 juin 2018/ Agreste/ France.
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