En 2019, la consommation française apparente de viande porcine recule de 3,1 % par rapport à 2018 (-2,4 % par rapport à la moyenne sur cinq ans),dans un contexte de modification des habitudes alimentairescarnées des ménages.
Selon Kantar Worldpanel, les achats des ménages pour leur domicile se replient pour l’ensembledes viandes de boucherie, dont -5,8% pour le porc frais et -1,5% pour la charcuterie, avec une augmentation des prix d’achat de respectivement 3,9% et 2,5%.
Dans le même temps, la production progresse de 1,1% en volume sur un an (-1,2 % par rapport à la moyenne sur cinq ans).
Les importations reculent de 5 % tandis que les exportations progressent de 10 %, doublant vers la Chine en proie à la peste porcine. La production croît de 0,5 % en têtes et de 1 % en volume, portée par la demande extérieure et les cours soutenus qui incitent à optimiser l’engraissement des animaux.
En janvier 2020, mois de promotions pour la viande porcine, l’activité d’abattage de porcs repart à la hausse. Malgré une baisse observée de mi-décembre à mi-février, le niveau du cours du porc demeure bien orienté. Toutefois, un décalage s’opère avec les autres références européennes qui repartent à la hausse dès fin janvier.
Février 2020/ Agreste/ France.
https://www.agreste.agriculture.gouv.fr