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Le dernier cas « frais » datant du 11 août et seulement cinq carcasses retrouvées sous forme d’ossements datant de plusieurs mois depuis cette date : octobre 2019 (1), novembre 2019 (1), décembre 2019 (1), janvier 2020 (1), 21 février 2020, dernier cas (1).
Un réseau de 300 km de clôture a été progressivement installé. Il a été démontré que ce réseau joue un rôle très important pour empêcher les populations de sangliers de se déplacer d’une zone vers une autre, il s’agit d’un véritable frein dans l’évolution de l’épidémie sur le terrain. Cependant, aucune clôture n’est infranchissable et c’est pour cette raison que la vigilance est de mise, en particulier quand il s’agit d’ouvrir une barrière pour permettre le passage d’un véhicule, il est important que celle-ci soit refermée au plus vite.
En parallèle de ces deux premières mesures, un réseau de 160 pièges a été mis en place par le SPW et par les chasseurs impliqués activement dans cette lutte contre la PPA. En date du 2 mars, ce réseau de pièges a permis de capturer 1 178 sangliers sur l’ensemble de la zone.
Pour confiner la maladie et parvenir à finalement éradiquer le virus du territoire wallon et belge, il est important de vider la zone infectée, ainsi que la zone périphérique à celle-ci de tout sanglier. C’est en réalisant un vide sanitaire que nous aurons la garantie que le virus disparaitra. Le virus ne rencontrant plus d’autres animaux à contaminer finira par s’éteindre. Le vide sanitaire est un outil de lutte très efficace.La dépopulation des sangliers se fait avec le concours des chasseurs de la zone. Jusqu’à cet été, seuls les services du SPW avaient la possibilité d’aller en zone infectée. Les chasseurs quant à eux travaillaient en zone d’observation renforcée et de vigilance. Depuis, pour autant qu’ils soient formés aux mesures de biosécurité, les chasseurs peuvent prévoir des actions de chasse (battues silencieuses, affûts collectifs, affûts, ...) également dans la zone infectée. Début février 2020, on comptait 3 295 sangliers abattus lors des actions de chasse depuis le début de l’épidémie.
Depuis octobre 2019, les forêts situées en zone infectée sont interdites aux promeneurs et aux cyclistes. Cette fermeture est indispensable pour venir à bout de la maladie et éviter tout risque de propagation notamment via des sangliers séropositifs. Cette mesure reste d'application jusqu'au 15 mai 2020.
Mars 2020/ Wallonie/ Belgique.
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