La situation de la peste porcine africaine (PPA) en Europe de l'Est et en Afrique subsaharienne a mené, en 2012, à la mise en marche du projet ASFORCE, un consorcium financé par la Commission Européenne avec la collaboration de la FAO, d'une durée de 3 ans et se concentrant sur la recherche sur cette maladie.
Le projet étant en phase de finalisation (septembre 2015), courant mars a eu lieu une réunion au siège de la FAO, qui a rassemblé des représentants des services vétérinaires de Bulgarie, Hongrie, Italie, Slovénie et Espagne. L'objectif principal de l'atelier a été d'informer les différents pays participants des progrès des connaissances sur la PPA réalisés dans le cadre de l'ASFORCE, ainsi que de fournir une plateforme pour que les participants puissent débattre des sujets importants concernant les plans de prévention et de contingence au niveau national. Un atelier similaire avait été organisé à Berlin pour les pays du nord de l'Europe, deux semaines auparavant.
Les principales réalisations des différents domaines de travail sont :
- Une meilleure caractérisation du secteur porcin et de ses patrons de mouvements ; actualisation de l'état épidémiologique de la maladie et propriétés génétiques du virus de la PPA ; évaluation des programmes de surveillance et contrôle ; modèles sur la dynamique de la maladie ; évaluation économique de différents scénarios de contrôle de la maladie ; directives pour le contrôle et la prévention rentables ;
- Une meilleure connaissance de l'épidémiologie de la PPA chez les sangliers, leurs interactions avec les porcs domestiques et le rôle potentiel des tiques dans l'épidémiologie de la maladie.
- Les progrès qui mènent au développement du vaccin à travers de 1) l'élimination rationnelle des gènes pour produire des souches de vaccin candidates atténuées et non répliquantes, et 2) l'identification d'antigènes protecteurs et leur incorporation au vaccin du virus en tant que vecteurs.
- Développement du diagnostic : développement de meilleurs tests de diagnostic pour la détection du virus et des anticorps capable de discriminer des porteurs potentiels et renforcer les capacités de diagnostiquer la PPA.
Mardi 24 mars 2015/ FAO.
http://www.fao.org