Selon France AgriMer, quasi stables sur l’année 2021 comparée à l’année 2020 (+ 0,1 %), les abattages en France sont, en janvier et février 2022, en léger recul par rapport aux années antérieures (- 2,2 % en volume par rapport à 2021), et reflètent le tassement du cheptel français.
À l’international, l’impact de la guerre russo-ukrainienne se marque pour l’instant essentiellement dans les prix (ci- après), non dans le volume des flux. La demande chinoise reste réduite, et les cotations chinoises poursuivent par ailleurs leur mouvement de baisse (à moins de 13 yuan/kg, probablement en dessous du seuil de rentabilité des élevages chinois), situation peu favorable à une reprise des importations par la Chine.
Les exportations françaises vers la Chine, ne progressent ainsi que faiblement en février, aussi bien pour les abats que pour la viande. Alors que des volumes de viande importants étaient disponibles sur le marché européen, venant en particulier d’Espagne, la situation s’est renversée et l’Espagne tend à importer plus de porcs vifs. Les Espagnols tablent sur un recul de l’offre européenne en 2022, du fait du recul parfois élevé du cheptel dans différents pays (Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Danemark...).
Mars 2022/ Conjoncture Viandes Blanches/ France.
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