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France : En 2017, l’excédent agroalimentaire recule

En viande de porc, le solde commercial reste excédentaire en 2017 mais se réduit.

23 Avril 2018
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A près une chute de plus de 3 milliards d’euros (Md€) enregistrée en 2016, l’excédent des échanges agricoles et agroalimentaires recule de nouveau en 2017 pour s’établir à 5,7 Md€ (- 0,4 Md€), soit le niveau le plus bas depuis 2009.

En 2017, l’excédent commercial des filières animales s’établit à 0,7 Md€, en diminution de 31 M€ par rapport à 2016. Porté par l’essor des exportations de bovins vivants (+ 76 M€ à 1,4 Md€) en lien avec le dynamisme des expéditions vers l’UE (et plus particulièrement vers l’Italie, principal débouché pour les bovins français), l’excédent des animaux vivants (1,7 Md€) augmente de 103 M€. Le déficit des échanges de produits animaux (viandes, préparations et sous- produits issus de l’abattage : abats, peaux,...) se creuse, quant à lui, de 134 M€, dépassant le milliard d’euros du fait de la dégradation des soldes commerciaux en viande porcine et en viande de volaille (respectivement - 85 viande de volaille (respectivement - 85 et - 26 M€ par rapport à 2016). À contrario, le déséquilibre des viandes bovines se réduit de 12 M€ à la faveur de l’augmentation des exportations (+ 32 M€) sous l’effet essentiellement des prix (+ 3 % par rapport à 2016), les volumes ne progressant que légèrement. En revanche, les importations s’accroissent (+ 19 M€) du fait du seul renchérissement des prix dans un contexte où la consommation apparente française de viande bovine continue de diminuer en 2017.

En viande de porc, le solde commercial reste excédentaire en 2017 mais se réduit, pénalisé par un accroissement des importations (+ 115 M€, soit + 17 %) supérieur à celui des exportations (+ 30 M€). Les prix des importations augmentent plus que les volumes, respectivement + 14 % et + 3 %. L’Espagne reste le principal fournisseur du marché français pour les viandes fraîches et congelées, devant l’Allemagne. La progression des exportations est portée par les prix (+ 9 %), les volumes diminuant (- 5 %). Les prix bénéficient au premier semestre d’une demande chinoise toujours ferme malgré le repli de ses achats par rapport à 2016 mais aussi d’une consommation intérieure relativement soutenue compte tenu des conditions météorologiques favorables aux achats de viande de porc au printemps.

Avril 2018/ Agreste Synthèses /Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation/ France.
http://agreste.agriculture.gouv.fr

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