En 2018, les importations françaises de viande porcine européenne (99 % du total) augmentent de 2,5 % en volume mais se contractent de 2,8 % en valeur. La France réduit légèrement ses achats à l’Espagne (‑ 1 %) mais renforce ses échanges avec l’Italie (+ 17 %).
En 2018, les exportations françaises de viande porcine se contractent légèrement en volume (‑ 5 milliers de tec). Les flux vers l’UE, majoritaires dans l’ensemble des échanges, s’accroissent légèrement mais reculent vers les pays tiers. Au 1er semestre, les exportations françaises sont en hausse sur un an avant de se replier fortement au 2d semestre (‑ 20 % en septembre et ‑ 9 % sur les deux derniers mois de l’année). La baisse est à relativiser compte tenu du niveau exceptionnel des ventes vers l’Italie pendant les quatre derniers mois de 2017 (7 milliers de tec de plus qu’en 2018 sur la même période), permis par une production française élevée au 2d semestre 2017. Comme en 2017, c’est vers l’Italie, principal client de la France, que l’essor des ventes sur le marché européen est le plus important (+ 5,7 % sur un an, + 4,7 % en croissance annuelle moyenne de 2015 à 2017). Parmi les pays tiers, la Chine demeure le principal débouché pour les produits porcins ; malgré le léger fléchissement en 2018 (‑ 2,3 % sur un an), l’essentiel des flux avec ce pays est préservé depuis 2016. Par ailleurs, les Philippines, 7e destination, continuent d’augmenter leurs achats (+ 5 % sur un an, + 13 % en 2017). Que ce soit sous l’effet de l’embargo russe frappant la viande porcine européenne depuis 2014 ou grâce à l’essor exceptionnel des exportations vers la Chine en 2016, le solde de la balance commerciale française de ces dernières années est étroitement lié aux modifications des flux d’échanges avec ces deux pays
Juin 2019/ Agreste n° 2019-345/ Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation/ France.
http://agreste.agriculture.gouv.fr