Selon le compte prévisionnel de l'agriculture française pour 2020 la baisse des prix du bétail et du lait explique le repli. Contrairement aux deuxannées précédentes, la variation du prix des porcins est contenue (– 4,0%).
Les consommations intermédiaires de la branche agricole sont quasi stables en valeur (+0,3 % après + 1,2 % en 2019) ; les volumes et les prix variant peu. Le prix des aliments pour animaux intraconsommés augmente (+2,3 %). En revanche, celui des engrais et amendements recule après la nette hausse de l’année passé (–3,1 % après +9,4 %), et celui de l’énergie et des lubrifiants baisse de nouveau légèrement en 2020 (–0,5 %). En volume, la consommation d’aliments pour animaux achetés hors de la branche diminue (–1,8 %) alors que celle d’engrais et d’amendements rebondit (+3,7 % après –16,3 %).
La production de porcins baisse en valeur après une croissance dynamique en 2019 (–3,3 % après +20,6 %). Les volumes augmentent un peu tandis que les prix, encore élevés en début d’année, ont diminué fortement pendant le premier confinement et se contractent au final après leur nette augmentation en 2019 (–4,0 % après + 21,5 %). La demande intérieure a pâti de la fermeture de la restauration hors-domicile. La demande chinoise est vigoureuse mais les échanges avec l’UE sont moroses. Pénalisés par l’écoulement d’importants stocks des abattoirs allemands à l’issue du premier confinement, les cours européens ont pesé sur les prix.
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Décembre 2020/ Agreste/ France.
https://agreste.agriculture.gouv.fr