Le déficit des échanges de viandes, préparations et sous-produits issus de l’abattage (abats, peaux, …) se réduit, quant à lui, de 39 M€, à 1,2 Md€, du fait de l’amélioration de l’excédent commercial en viande porcine. Cela permet de contrebalancer les mauvais résultats des filières de viande bovine et de viande de volaille (dégradation des soldes de respectivement - 74 et - 37 M€ par rapport à 2018).
L’excédent commercial en viande de porc s’accroît, porté par une hausse des exportations nettement supérieure à celle des importations (respectivement + 252 M€ et + 36 M€). Les prix des exportations augmentent (+ 20 %) tout comme les volumes (+ 11 %). Alors que les premiers auraient pu pâtir de l’atonie de la consommation intérieure apparente, la demande chinoise a inversé la tendance sur le marché européen et hexagonal. L’épizootie de peste porcine africaine qui a touché presque toute l’Asie, et plus particulièrement la Chine, a entraîné une réduction du cheptel porcin chinois et une forte augmentation des besoins en viande porcine. Les quantités exportées de viandes fraîches ou congelées vers la Chine doublent ainsi en 2019. Quant à la hausse des importations, elle est tirée par les prix (+ 15 %) alors que les volumes reculent (- 9 %). L’Espagne reste le principal fournisseur du marché français pour les viandes fraîches et congelées, devant l’Allemagne.
Avril 2020/ Agreste/ France.
https://www.agreste.agriculture.gouv.fr