Après trois années historiquement élevées, le résultat moyen des exploitations moyennes et grandes s'établit en 2013 à 25500 euros par actif non salarié, en baisse de 30 % par rapport à 2012 et de 8 % par rapport à la moyenne 2000-2012. La dispersion des résultats se contracte après deux années d'augmentation mais reste plus élevée qu'au début des années 2000. L'effort d 'investissement reste important. En 2014, le résultat moyen serait légèrement inférieur à 2013 (- 5 %), à 24400 euros par actif non salarié.
La hausse du coût de l’alimentation, même ralentie, pèse sur les productions animales en 2013
La hausse du coût de l’alimentation, même ralentie, pèse sur les productions animales en 2013. Les éleveurs laitiers ont bénéficié, en 2013, d’un prix du lait relativement élevé mais ont encore été confrontés à une progression des dépenses en alimentation animale. Leur résultat par actif non salarié est donc stable par rapport à 2012. Il baisse en revanche de 17 % pour les éleveurs spécialisés en bovins viande, à 18 300€ par actif non salarié, et de 13 % pour ceux spécialisés en ovins et caprins, à 16 100 € en moyenne en 2013. Il se replie également pour les élevages porcins à 26800 euros en moyenne en 2013, après 46 200 euros en 2012 et 35000 euros en 2010 et en 2011.
Les résultats prévisionnels pour 2014
En 2014, le résultat courant avant impôts (RCAI) des exploitations moyennes et grandes s’établirait, en moyenne, à 24400 euros par actif non salarié, soit un niveau légèrement inférieur à son niveau de 2013 (- 5 %). Les résultats seraient en baisse par rapport à 2013 dans une majorité d'orientations, à l'exception de la viticulture et des élevages bovins lait et ovin/caprin. L'année 2014 est en effet marquée par une baisse des prix à la production pour la plupart des productions animales et végétales. Dans les exploitations d'élevage, le volume de la plupart des productions animales est en hausse, ou reste stable, à l'exception des volailles. Dans les exploitations porcines, compte tenu du recul des prix et de la valeur de la production, le revenu se replierait à 22100 euros par actif non salarié (- 18 %).
Decembre 2014/ Agreste Primeur n° 321/ France.
http://www.agreste.agriculture.gouv.fr