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Selon Agreste,sur les neuf premiers mois de 2017, les exportations françaises de viande porcine se sont réduites de 7 % après avoir progressé de 5 % en 2016 sur la même période.
La situation est très contrastée selon les destinations. En légère baisse vers l’Union européenne ( - 7 %, soit - 23 000 tec), les ventes ont reculé de 21 % vers les pays tiers (soit - 31 000 tec), après une croissance de 43 % en 2016, pénalisées par la baisse des achats chinois. Les exportations à destination de la Chine sont tombées à 36 000 tec, soit deux fois moins que les tonnages enregistrés en 2016. A partir de la mi-2016, ces achats avaient fortement contribué au redressement du marché français du porc, à l’instar du marché européen. Les ventes restent toutefois supérieures de 10 000 tec à celles de 2015. De leur côté, les importations de viande porcine, issues à 99 % de l’Union européenne, ont été quasiment stables au cours de la période : + 1 %, soit un peu plus de 2 000 tec supplémentaires.
Sur les neuf premiers mois de 2017, avec la baisse des exportations, le solde en volume du commerce de viande porcine est redevenu négatif pour la première fois depuis 2014 (- 10 000 tec), après un excédent de 23 000 tec en 2016. Il est fortement déficitaire avec l’UE (- 120 000 tec) et largement positif avec les pays tiers (+ 110 000 tec). En valeur, le déficit qui avait été réduit en 2016 à - 190 millions d’euros, se creuse à nouveau fortement en 2017, atteignant - 280 millions d’euros.
Mardi, 5 décembre 2017/ Agreste-MAA/ France.
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