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En 37 ans, de 1980 à 2017, le pays a perdu 68% de ses exploitations. Au cours de cette période, le rythme de disparition a été le même en Flandre et en Wallonie (-2,5% par an en moyenne). En 1980 il y avait 113.883 explotations tandis que en 2017 étaient 35.910.
La superficie moyenne par exploitation a, dès lors, presque triplé. Ce phénomène est plus important en Flandre où, la taille moyenne des exploitations a progressé de 8,4ha en 1980 à 26,4ha en 2017. En Wallonie, la moyenne a respectivement grimpé de 20,7 ha à 56,6 ha. Le nombre d’animaux détenus par exploitation s’est également accru, illustrant un phénomène de concentration des moyens de production.
En ce qui concerne la production de viande, en nombre de têtes abattues, on notera la relative stabilité de la viande bovine ces 15 dernières années. Les abattages de porcs ont, par contre, connu une forte augmentation entre 2006 et 2010 mais sont relativement stables depuis lors. Enfin, le nombre de volaille abattues qui avait fortement diminué en 2013, garde, en 2017, des niveaux similaires à ceux des deux années précédentes.
La main-d’œuvre dans l’agriculture connaît parallèlement une contraction de son volume: le secteur a perdu 62 % du nombre de travailleurs occupés aux activités agricoles (ceci, entre 1980 et 2016). En Belgique, seul un faible pourcentage de la population travaille dans l’agriculture. On observe une double évolution dans les exploitations belges depuis trois décennies : d’une part une très légère augmentation du nombre de travailleurs par exploitation (de 1,63 travailleurs en 1980 à 1,92 travailleurs en 2016), mais surtout une proportion de plus en plus importante de main-d’œuvre non familiale (qui passe de 3,9 % en 1980 à plus de 27.9 % en 2016).
Juillet 2018/ StatBel/ Belgique.
http://statbel.fgov.be/
