Le gouvernement wallon a l'intention de réduire la population de sangliers de 50% d'ici le 1er mars 2020. Cet objectif semble réalisable puisqu'elle a déjà été réduite de 30%. Dans la zone infectée par la peste porcine africaine (110 000 hectares entre Herbeumont et Aubange), il est prévu une dépopulation totale de l’espèce sanglier pour éviter tout risque de propagation du virus.
Le 6 juin, le gouvernement wallon a prolongé les mesures visant à l’éradication pour la nouvelle saison de chasse commençant le 1er juillet. Cet accord prévoit 3 modifications :
- Les chasseurs peuvent demander des dérogations à l'interdiction de chasser dans les zones noyau (ZN) et tampons (ZT) pour les espèces autres que le sanglier.
- La destruction des sangliers sera effectuée par des agents forestiers et par certains chasseurs autorisés.
- La surveillance est renforcée dans les zones noyau et tampon : l'objectif est d'éliminer totalement le sanglier de ces zones avant la fin de l'année. Pour ce faire, les titulaires de droit de chasse ont l’obligation d’organiser sur leur territoire autant de battues qu’il est nécessaire pour que chaque enceinte de leur territoire soit traquée à deux reprises au moins, entre le 1er septembre et le 31 décembre 2019. Toutefois, si le Département de la Nature et des Forêts (DNF) devait constater de faibles résultats sur un territoire donné au 1er novembre 2019, il pourra organiser lui-même des battues sur ce même territoire.
Ces mesures drastiques contrastent avec la décision du Ministre wallon de l'Agriculture, René Collin, de rouvrir au public certaines parties des zones noyau et tampon depuis le 6 avril dernier.
Vendredi, 7 juin 2019/ Portail de la Wallonie/ Belgique.
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