Au cours des trois dernières années, le DGZ a réalisé 18 000 audits de biosécurité dans les élevages de porcs via la plateforme FarmFit. Les résultats montrent une évolution positive notable, avec une légère augmentation des scores moyens de biosécurité, tant pour la biosécurité interne qu'externe.
De manière générale, la biosécurité externe obtient de meilleurs résultats que la biosécurité interne, mais l’écart entre les deux se réduit, note le DGZ lors du dernier audit. De plus, la différence de scores entre les élevages diminue également, avec de moins en moins de fermes affichant des résultats nettement inférieurs à la moyenne.

Parmi les 50 élevages ayant obtenu les scores les plus bas lors du premier audit, beaucoup ont cessé leur activité. Ceux qui restent en activité affichent cependant une nette amélioration de leurs résultats, démontrant leurs efforts en matière de biosécurité.
Dans les élevages de truies, ceux comptant un plus grand nombre d'animaux ont, en moyenne, un meilleur score de biosécurité que les fermes plus petites.
Après un audit, une analyse des risques est réalisée, accompagnée d’un plan d’action visant à éliminer les principaux risques sur l’élevage. Les éleveurs de porcs indiquent qu’ils souhaitent principalement mettre en place des actions liées à la gestion des cadavres. L'utilisation de pédiluves ou de lave-bottes, aussi bien à l’entrée de la ferme qu’entre les différents compartiments, est également fréquemment mentionnée comme point d’amélioration. De plus, les mesures concernant les visiteurs figurent régulièrement parmi les actions à mettre en place. Enfin, de nombreuses mesures sont adoptées pour empêcher l'entrée des oiseaux dans les bâtiments.
Il est intéressant de noter que le nombre de points d’action liés à ces thématiques diminue avec le temps. On observe également une évolution positive dans la mise en œuvre de certaines mesures dans la majorité des élevages. Cela suggère que les éleveurs de porcs prennent de plus en plus conscience des facteurs de risque pour leur élevage en identifiant les points d'action avec leur vétérinaire et en les appliquant sérieusement. Toutefois, il reste une marge d’amélioration, notamment en ce qui concerne les pédiluves, les bottes et le sas sanitaire, où des progrès sont encore nécessaires dans la plupart des élevages.
28 février 2025/ Vilt/ Belgique.
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