Même si les distances se sont accrues entre les élevages et les unités de transformation, du fait de la disparition d’élevages porcins dans certaines régions, aujourd’hui 80 % de la viande de porc utilisée par les charcutiers français provient de France.
Ce chiffre pourrait encore augmenter s’il n’existait pas de déficit structurel en France sur certaines pièces de porc, telles que les jambons de taille moyenne pour la fabrication du jambon cuit, la viande de coche pour la fabrication des rillettes et du saucisson sec, les boyaux naturels pour les saucisses et les saucissons ou encore les viandes de porcs bio ou rustiques pour leurs différentes qualités gustatives.
Selon la FCIT " L’interprofession INAPORC n’a pas pris en compte ces faits, a négligé les demandes qualitatives de la FICT et ne reconnaît pas les importants efforts d’information aux consommateurs, des entreprises de charcuterie."
La FICT tenant compte de cette situation ne peut cautionner les stratégies perdantes de l’actuelle interprofession porcine. Elle a donc décidé de ne pas signer le projet annuel d’accord interprofessionnel et de ne plus participer aux discussions stériles de l’organe politique INAPORC. La FICT demande une refonte de la gouvernance, des objectifs et des stratégies pour une filière porcine dynamique.
Vendredi, 22 janvier 2016/ FCIT-Communiqué de presse/ France.
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