L’effectif porcin canadien devrait se contracter de 5 % au début de 2024 en raison de la réduction de la capacité d'abattage au Québec et de la diminution du cheptel de truies. Les baisses de production seront plus importantes dans l'Est du Canada en raison de la fermeture d'une usine d'abattage d'Olymel, qui réduit ses niveaux de production.
On s'attend à une légère baisse de la production porcine en 2024, après une diminution estimée à 2 % en 2023 en raison d'un nombre plus faible de truies, mais la fertilité sera légèrement plus élevée car l'Ontario se remet des problèmes liés au virus de l'encéphalopathie spongiforme transmissible (PEDv) survenus en 2023.
Les exportations d'animaux vivants vers les États-Unis diminueront à mesure que les producteurs s'adapteront aux réductions de la capacité d'abattage.
Le développement de la transformation des truies dans l'ouest du Canada entraînera une augmentation du nombre de truies abattues et une réduction des exportations de truies de réforme. Toutefois, la transformation des truies par rapport aux volumes de truies de réforme restera limitée, et les États-Unis resteront une partie intégrante de la transformation des truies de réforme canadiennes.
Le commerce des porcelets sevrés diminuera également en raison de la baisse de la production porcine.
La production de viande de porc devrait diminuer légèrement en 2024 par rapport à 2023 (2,030 contre 2,040 millions de tonnes), car la fermeture de l'usine d'Olymel sera achevée à la fin du mois de décembre 2023.
Les exportations de viande de porc se réduiront davantage à partir de 2024 en raison de la baisse de la production et de la demande nationale soutenue.
25 septembre 2023/ USDA/ Etats-Unis.
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