La France et l'Allemagne conviennent d'intensifier leur coopération en partageant leurs progrès dans ce domaine par l'organisation d'un groupe de travail commun. Ce groupe sera chargé d’évaluer les activités des deux pays dans le domaine de la numérisation dans l’agriculture, de son potentiel à rendre l’agriculture plus durable et des conditions techniques et juridiques pour l’échange de données agricoles. En outre, le groupe sera chargé de promouvoir conjointement avec les parties prenantes allemandes et françaises et au niveau européen la mise en œuvre de bonnes pratiques, notamment celles décrites dans le code de conduite de l'UE sur le partage de données agricoles par contrat.
Lutter contre la fraude alimentaire
La France et l’Allemagne partagent l’affirmation selon laquelle, du fait de la mondialisation croissante du marché des produits alimentaires, l’ampleur de la fraude alimentaire et les conséquences économiques possibles qu’elles peuvent produire sont multipliées; les crises récentes l'ont montré.
Bien que l'Union européenne dispose déjà d'outils efficaces, les informations partagées entre les autorités responsables des enquêtes et des contrôles sur place, ainsi que la réactivité et la traçabilité, pourraient être encore renforcées pour rendre la gestion et la prévention des crises encore plus efficaces au niveau de l'UE.
La Commission européenne a également lancé une réflexion sur le renforcement de la lutte contre la fraude alimentaire et la présidence finlandaise a fait de ce sujet l'une de ses priorités de travail: la question est examinée lors des réunions des chefs des services vétérinaires et des conclusions du Conseil pourraient être envisagées sur ce sujet.
La France et l'Allemagne s'engagent à travailler ensemble sur ce thème afin de soutenir les efforts de la Commission et de la présidence finlandaise, et d'être proactif.
L’une des pistes à explorer pourrait être la création d’une force européenne d’enquête et de contrôle afin de lutter plus efficacement contre la fraude alimentaire transnationale dans l’UE. À terme, l'objectif serait d'améliorer encore la protection des consommateurs et de rétablir la confiance des citoyens européens dans une Europe qui les protège.
Mercredi, 16 octobre 2019/ Ministère de l'Agriculture/ France.
https://agriculture.gouv.fr