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Pour la première fois depuis des décennies, moins de dix tonnes de porcs ont été abattues. C'est ce qui ressort des chiffres d'abattage de l'année 2023, repris dans les "Chiffres clés de l'agriculture" de Statbel. Cette baisse est une conséquence logique de la diminution du cheptel porcin, en partie due aux incertitudes entourant le dossier de l'azote.
"Les épidémies de peste porcine africaine qui ont ravagé l'Europe ces dernières années, les incertitudes entourant le dossier de l'azote en Flandre et la rentabilité du secteur ont contribué à une baisse du cheptel porcin de 6,7 % (-383 514 animaux) en novembre 2023 par rapport à novembre 2022. Ces chiffres sont basés sur des estimations initiales de chiffres définitifs", rapporte Statbel.
Cette baisse s'inscrit dans la continuité d'une tendance qui a commencé il y a des années. Pendant des années, de la viande de porc provenant de 11 à 12 millions de porcs quittait les abattoirs belges chaque année, mais en 2022, elle n'était plus que de 10,5 millions de tonnes (-9,2 %). L'année dernière, une nouvelle baisse a été enregistrée, de 9,9%.
Les porcs représentent 29,9% de la production animale totale en Belgique. Le porc reste la viande la plus commercialisée. La grande majorité des élevages porcins se situent dans le nord du pays. En Wallonie, les bovins sont privilégiés. Le taux d'autosuffisance tant pour les porcs que pour les volailles est supérieur à 200%. Une grande partie de la production du pays est destinée à l'exportation.
26 juillet 2024/ Vilt/ Belgique.
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