Selon la Synthèse Conjoncturelle de Agreste, en 2020, la production porcine est quasiment stable en têtes comparée à la moyenne sur cinq ans (- 0,2 %). Sur un an, la production porcine se replie légèrement (- 0,5 %). La production est issue d’un cheptel qui tend à baisser et qui est majoritairement breton.
En 2020, les exportations de porcs vivants français s’accroissent de 21 % en têtes sur un an, sous l’effet de la forte hausse du nombre d’animaux expédiés vers l’Espagne (+ 120 %). La production porcine espagnole ne suffit pas à alimenter les capacités d’abattage du pays, en augmentation importante ces dernières années. Parmi les porcs exportés par la France, 40 % sont ainsi destinés à l’Espagne tandis que 47 % partent vers la Belgique (contre respectivement 2 % et 66 % en 2017). Plus minoritaires, 7 % des exportations sont destinées à l’Italie et 5 % à l’Allemagne, essentiellement des truies de réforme utilisées en salaison. Les exportations de porcs représentent 3,2 % de la production française en têtes, soit plus qu’en 2019 ( 2,6 %)
Le solde commercial extérieur de viande porcine s’améliore en volume et en valeur. En 2020, l’excédent du commerce de la viande porcine s’accroît en volume sur un an (+ 20,1 milliers de tonnes-équivalent - carcasse ( tec) , sous l’effet de la baisse des importations, les exportations s’étant stabilisées. Il s’établit ainsi à 84,5 milliers de tec. En valeur, le déficit extérieur se réduit de 20 % (- 56 M€), à - 224 M€. Les importations sont stables, mais les exportations augmentent légèrement.
2 aôut 2021/ Agreste/ France.
https://www.agreste.agriculture.gouv.fr/