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Exportations
Les valeurs des exportations vers l’Union européenne se sont renforcées de 2,0 % entre 2022 et 2023, à 46,9 Md€, tandis que celles vers les pays tiers ont été nettement inférieures, à 34,5 Md€, ce qui correspond à une baisse de 7,8 %. En conséquence, la part des expéditions françaises destinées aux autres États membres s’est encore renforcée de 3 points, à 58 %
Dans le détail, pour les viandes et abats comestibles, la hausse des exportations en valeur a été de 1 % (à 4 Md€), mais elles ont reculé, en moyenne, de 7 % en volume (- 10 % pour les bovins, - 6 % pour les volailles et - 7 % pour le porc). La charcuterie présente également, par rapport à 2022, une hausse en valeur (+ 10 %) mais une baisse en volume (- 7 %). Enfin, pour les œufs coquilles et les ovoproduits (hors œufs à couver) enfin, les exportations ont augmenté de 12 % en valeur mais ont diminué de 4 % en volume.
Vers l’Union européenne, la 1e destination de la France en valeur reste la Belgique, en recul néanmoins de 5 % en valeur et de 3 % en volume par rapport à 2022. Toutes les filières sont touchées par cette baisse : bovine (- 14 % en volume), porcine (- 2 %), à l’exception des volailles (+ 2 %). L’Allemagne, 2 e destination pour la France, progresse de 6 % en valeur en 2023, mais recule de 5 % en volume. Les volumes ont été en progression pour le porc (+ 6 %), mais en recul sur la viande bovine (- 6 %) et sur la viande de volailles (- 12 %). L’Italie, longtemps 1 er destination de la France en valeur, se place désormais à la 3e place, avec une croissance en valeur de 5 % mais un recul de 2 % en volume. Alors que les envois de porc ont progressé de 7 % en volume, ceux de viande bovine ont continué leur repli (- 8 % en volume).
Vers les pays tiers, le Royaume-Uni devient la 1e destination en valeur (+ 14 % par rapport à 2022 et + 9 % en volume). Pour l’essentiel, cette évolution a concerné les produits porcins (+ 17 % en volume). 2 e destination de la France parmi les pays tiers, la Chine a connu en 2023 un recul de 20 % en valeur et 12 % en volume. Cette baisse est particulièrement forte sur le porc (- 17 % en volume), dans le contexte d’une hausse de la production de la Chine et d’un recul de ses importations. Les exports vers les Philippines (5 e destination) ont connu en 2023 un fort recul : - 15 % en valeur, - 24 % en volume. Cette baisse s’est faite pour l’essentiel sur la viande de porc (- 23 % en volume). Quoique la peste porcine africaine affecte toujours la production philippine, les importations du pays en viande de porc ont reculé de 27 % en 2023, en lien sans doute avec la hausse des prix des viandes.
Importations
Les importations françaises de produits agricoles et agroalimentaires ont quant à elles progressé légèrement d’une année sur l’autre : de 74,0 Md€ en 2022 à 76,1 Md€ en 2023, soit une hausse de 3 %. La hausse des valeurs n’est portée que par l’origine UE (+ 6 %) ; les importations des pays tiers reculent de 4 % dans le même temps. En conséquence, la part de l’UE se renforce en 2023 pour se porter à 67,6 % (+ 2,2 points) contre 32,4 % pour les pays tiers. L’Espagne demeure le 1er fournisseur (13,3 % PDM) du fait des achats de fruits et légumes et de viandes, notamment de porc. Suivent ensuite la Belgique (12,4 % PDM) et les Pays-Bas (10,9 % PDM). Le Royaume-Uni, 6 e fournisseur et 1er pays tiers avec 6,3 % de part de marché, progresse en valeur (+ 3 %) et gagne une place. La Suisse enregistre une baisse de 2 % des valeurs envoyées, mais se place toujours au 8e rang.
31 mai 2024/ France AgriMer/ France.
https://www.franceagrimer.fr/
