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Les organisations d’éleveurs renforcent la position des agriculteurs dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire

Une nouvelle étude souligne les avantages que les organisations de producteurs (OP) et les associations d'organisations de producteurs (APO) offrent aux agriculteurs de l'UE.

7 Novembre 2019
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Si l’on définit les organisations de producteurs comme «toute coopération entre agriculteurs fondée sur une entité juridique», le nombre d’organisations de producteurs dans l’UE atteint plus de 42.000. L'UE reconnaît le rôle spécial joué par les organisations de producteurs, qui peuvent donc demander à être reconnues dans le pays de l'UE dans lequel elles sont basées. À la mi-2017, 3.505 organisations de producteurs (OP) et associations d'organisations de producteurs étaient reconnues (AOP).

La France, l'Allemagne et l'Espagne sont les trois États membres comptant le plus grand nombre d'OP et d'AOP reconnues, avec respectivement 759, 658 et 588 entités reconnues. Ensemble, elles représentent environ 60% du total au niveau de l'UE. Par filières, plus de 50% des entités reconnues appartiennent au secteur des fruits et légumes. Les autres filières comptant le plus d’OP et AOP reconnues sont les secteurs du lait et des produits laitiers, de l'huile d'olive et des olives de table, et du vin.

L’étude montre que les objectifs principaux des OP et AOP reconnues sont communs à toutes les filières et comprennent :

  • la planification de la production, adaptation à la demande ;
  • la concentration de produits ;
  • et la mise sur le marché des produits.

Les OP peuvent assurer une plus grande pénétration sur le marché et un plus grand pouvoir de négociation avec d'autres acteurs de la chaîne d'approvisionnement alimentaire. Ils peuvent également contribuer à atténuer les risques et les coûts économiques en assurant, par exemple, la sécurité des paiements ou le partage des investissements. En ce qui concerne les incitations techniques, les OP ajoutent de la valeur aux activités commerciales en fournissant une infrastructure pour la production, le stockage ou la transformation. Enfin, en ce qui concerne la dimension sociale ou humaine, l’étude conclut que la plupart des agriculteurs accordent de la valeur à l’ouverture des OP aux nouveaux membres et à leur fonctionnement démocratique. Cela aide à consolider et à maintenir la confiance dans l'organisation.

L'étude a identifié certains obstacles à l'adhésion aux OP, telles que la peur des agriculteurs de perdre leur liberté d'entreprise. De nombreux agriculteurs ne sont pas conscients des avantages d'être membre d'une OP et sont préoccupés par le coût de leur mise en place.

En général, les résultats de l'étude indiquent que des facteurs internes et externes doivent être pris en compte lors de l'analyse de ce qui contribuera au succès ou à l'échec des OP. Elle conclut que le facteur interne le plus important est l'existence d'une tradition bien établie de coopération agricole au niveau des États membres. Pour ce qui est des facteurs externes, le plus important est que les OP soient en mesure de fonctionner et d’être compétitives sur les marchés mondialisés actuels.

Mercredi 23 octobre 2019/ DG Agri/ Union Européenne.
https://ec.europa.eu

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