Le Conseil des Ministres a approuvé, sur proposition du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, un arrêté royal qui établit les bases pour le développement de la réglementation de l'Union européenne (UE) en matière de santé animale, en ce qui concerne les obligations de surveillance des propriétaires d'élevages et leur plan sanitaire intégral, et qui modifie plusieurs réglementations en la matière.
Le nouvel arrêté développe le rôle du vétérinaire d'élevage, définit le contenu minimal du plan sanitaire intégral de ces exploitations et établit la fréquence minimale des visites zoosanitaires.
Ce règlement s'appliquera à toutes les exploitations d'élevage destinées à la production d'aliments, à l'utilisation commerciale de produits animaux ou à des fins agricoles. Les exploitations d'autoconsommation, ainsi que certaines exploitations considérées comme présentant un faible risque sanitaire, en fonction de leur taille, et d'autres établissements tels que les expositions de bétail, les abattoirs, les arènes, les rassemblements d'animaux non permanents et les postes de contrôle, sont exemptés de l'application de cette règle.
Le décret établit que le vétérinaire d'élevage doit effectuer une surveillance régulière et sur place de la santé et du bien-être des animaux dans l'exploitation. En outre, la fréquence des visites zoosanitaires sera en fonction du risque présenté par l'exploitation et comprendra la supervision des aspects inclus dans le plan sanitaire global.
Au cours de ces visites, le vétérinaire formulera des recommandations appropriées pour remédier aux déficiences observées, y compris celles visant à parvenir à une utilisation durable des antibiotiques. De même, le vétérinaire conseillera l'éleveur en matière de biosécurité, de traçabilité, d'alimentation, de détection précoce et de réaction rapide aux maladies, ainsi que sur l'importance de la résistance aux antimicrobiens.
Étant donné que la santé et le bien-être des animaux sont étroitement liés et que l'évaluation du bien-être d'un animal ne peut se faire qu'avec une connaissance adéquate de son état de santé, le vétérinaire d'élevage sera également chargé de concevoir le plan de bien-être des animaux et de contrôler sa mise en œuvre, dont le contenu figure dans son règlement spécifique.
16 mai 2023/ MAPA/ Espagne.
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