L'Union européenne (UE) et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) ont finalisé un accord de libre-échange historique visant à éliminer plus de 90 % des droits de douane dans les deux sens. Cet accord créera l'une des plus grandes zones de libre-échange au monde, englobant plus de 700 millions de personnes.
Défis et opposition
Malgré son ambition, la mise en œuvre de cet accord rencontre des obstacles majeurs. Des pays comme la France et l'Italie se sont opposés, invoquant des inquiétudes liées à la concurrence déloyale pour leurs secteurs agricoles et au respect des normes environnementales. Par ailleurs, des organisations agricoles en Espagne et dans d'autres pays européens ont exprimé leurs préoccupations quant à l'impact de cet accord sur leurs industries.
Les bénéfices soulignés
Malgré ces réserves, des dirigeants comme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont mis en avant les avantages économiques de l'accord. Celui-ci pourrait permettre une économie de 4 milliards d'euros en droits de douane pour les entreprises européennes et renforcer les relations commerciales avec l'Amérique latine.
Un processus d'approbation complexe
Pour entrer en vigueur, l'accord devra être approuvé par les États membres de l'UE, qui voteront via leurs représentants au Conseil. Un consensus entre les pays est indispensable. Ensuite, le Parlement européen devra également voter et donner son approbation finale.
Conclusion
En résumé, bien que l'accord UE-Mercosur représente une avancée majeure dans les relations commerciales entre les deux blocs, sa ratification et sa mise en œuvre dépendront de la résolution des préoccupations soulevées par plusieurs États membres de l'UE et des secteurs touchés.
6 décembre 2024 / Rédaction 333