Selon Radio-Canada, les éleveurs de porcs sont en train de mettre la touche finale à un plan historique pour écouler leurs bêtes; un scénario nécessaire pour éviter d’euthanasier 95 000 porcs qui s’entassent actuellement dans les porcheries québécoises.
Les éclosions de COVID-19 parmi le personnel de deux abattoirs d’Olymel, ceux de Vallée-Jonction, en Beauce, et de Princeville, au Centre-du-Québec, expliquent notamment l’adoption de cette mesure exceptionnelle.
Actuellement, la capacité d’abattage au Québec est estimée à environ 150 000 porcs par semaine alors que l’offre est de 180 000.
Ailleurs au pays, l’Ontario, le Manitoba et l’Alberta ont l’habitude d’exporter aux États-Unis. Or, le Québec, lui, a toujours tenu à ce que la viande soit transformée sur place. À quelques rares occasions, des porcs québécois ont été transformés à Red Deer, en Alberta, mais jamais une action concertée n’a dû être entreprise par les acteurs de l’industrie.
Entre 5000 et 10 000 porcs par semaine devraient pouvoir être abattus en Alberta, mais c’est insuffisant. Les éleveurs espèrent donc pouvoir en vendre le plus possible aux États-Unis, même s’ils anticipent des pertes financières. Les éleveurs de porcs vont assumer le coût du transport des bêtes.
25 novembre 2020/ Radio-Canada/ Canada.
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